Deux félinoïdes en vadrouille...

Malgré le fait que Zaelner se soit attaché a elle, l'Hirumarienne est de bonne humeur en entrant dans cet énorme centre commercial d'un genre nouveua pour elle. Tant de jolies choses, tant d'odeurs qui assaillent son nez délicat, faisant palpiter ses narines de féline, le balancement de sa queue s'accentuant tandis qu'elle proméne sonr egard sur toutes les merveilles étalées devant elle. Elle se tourne légérement evrs Zaelner, un petit sourir narquois sur les lévres.

- Et bien, mon cher troubadour, voila sans doute l'endroit idéal pour organiser votre petit show... Vous auriez du public ici... Mais il vous faudrais sans dout composer avec la concurrence locale, ainsi que les commercants et les autorités! dit-elle, tachant de garder un semblant de sérieux, mais n'y réussisant pas vraiment.

Les patrouilles impériales ici sont plus rares, et accompagnées de représentants des autorités Twi'leck.

Certain d'avoir reconnu là une sorte de trait d'esprit, peut-être même une tentative d'humour, Zaelner se drappa dans sa dignité et regarda la tigresse:

"Personne ne peut me faire concurence, ma chère! Observez plutôt."

Puis il sortit son instrument, qu'il gardait toujours sur lui, et se dirigea vers un espace presque dégagé.

hj : je pourrais pas me joindre des fois s'il vous plait ???? je préfère demandé mais ca ferait trois felinoides hihi ^^ enfin c'est comme vous voulez ^^

[HRP]Cela aurait été un plaisir de t'acceuillir, ma chere Calli. Mais il faut une certaine cohérence garder, donc, comme le dit Elena, une autre fois!

MJ Ghost Coyote: ca n'empeche pas une éventuelle intervention rapide et msuclée, le cas échéant. Les Impériaux n'aiment pas être nargués par les Rebelles, je pense. ^^[/HRP]

- J'ai les yeux et les oreilles grand ouverts! dit Navis, souriante, légérement moqueuse.

Elle suit Zaelner, puis va s'asseoir sur un banc libre, juste a coté de l'endroit dégagé ou Zaelner se prépare a donner son concert impromptu et improvisé. La tigresse se demande qui va réagir en premeir, et comment. Sa queue se balance paresseusement, oreilles dréssées et attentive aux réactions des gens aux alentours aux premieres notes de musique.

Zaelner, prenant la situation pour un défi tout ce qu'il y a de plus personnel, se saisit avec dignité de son instrument; les notes sortirent sans difficulté, et d'une introduction calme et sombre, le farghul intensifia ses accords, comme pour harranguer la planète entière, menant son morceau vers des riffs psychédéliques; bien que la foule, nombreuse, et le regard moqueur de la tigresse furent des freins à sa composition, il parvint à garder le rythme.

[HJ]Jet d'Art: 19[/HJ]

hj : a ben oui j'avais oublié, je m'excuse du hj ; mais je reste rivée sur l'histoire, j'adore les postes de Zaelner et Navis ^^ suis morte de rire a chaque fois

Du coin de l'oeil, Navis remarque un groupe de soldats impériaux qui s'approche.

Navis ne peut s'empécher d'apprécier la composition de Zaelner, la moquerie s'effacant de son sourire progressivement. Un petit public de badauds, Twi'leks et aurtes, se rassemble devant la place ou Zaelner exerce son art. La plupart semblent apprécier.

La tigresse fronce légérement les sourcils en voyant une patrouille impériale s'approcher de leur position. Elle se raidit légérement, puis se force a se détendre. Après tout, ni elle ni Zaelner n'ont fait quoi que ce soit de repréhensible sur cette planéte, et ils ne sont que deux touristes parmi des milliers d'autres présents a Kalaa'uun.

Les Impériaux s'arretent un instant, semblent regarder autour d'eux, comme a la recherche de quelqu'un ou de quelque chose. L'un d'entre eux observe le Farghul et l'Hirumarienne. La tigresse ressemble beaucoup a un avis de recherche diffusé il y a peu sur toute la planéte, suite a la fuite de quelques rebelles peu avant la capture dur este de la cellule. Il transmet la description au QG Impérial, qui lui donne l'ordre d'arreter les deux félins. Les Impériaux se dispersent imémdiatement, et s emettent rapidement en formationd 'encerclement, afin de s'assurer qu'aucun des deux supposés rebelles ne puisse s'échapper.

Navis, qui n'a cessé d'observer les Impériaux a la dérobée, s'alarme en voyant le groupe de stormtrooper se séparer. Elle se léve et interrompt Zaelner au milieu de son concert, lui chuchotant rapidement quelques mots a l'oreille.

- Je crois qu'il est temps d'arreter le spectacle. On a de la visite. Et pas des plus amicales. Je préfere ne pas prendre de risques... Partons d'ici.

Son ton est urgent et inquiet. Elle a déja failli être capturée par les Impériaux, et n'a du sons alut qu'a la chance. Elle ne tient pas particuliérement a se retrouver entre leurs mains, pour tout un tas de raisons!

Avant que Navis ait pu convaincre Zaelner du danger, et lui faire ranger son instrument, les deux félins se retrouvent cernés par les stormtroopers, qui les menacent de leurs fusils-blasters. L'Hirumarienne ne fait plus un geste, seul le bout de sa queue se balance nerveusement.

- Ne bougez plus! N'essayez pas de fuir pour rejoindre vos complices. Vous etes en état d'arrestation! lance le commandant de l'escouade, au plus grand déplaisir de la jeune féline, et aussi de son camarade.

Ils sotn rapidement menotté sous l'oeil neutre de la population, et emmené en dehors de la Zone Commerciale. Navis a l'oreille basse, et rumine de sombre pensées a la pensée du sort qui les attends. Elle a entendue des tas d'histoires a propos des geoles imépriales, et ne souhaite pas y aller. Mais la, il semblerait bien qu'elle n'ait absolument pas le choix en la matiére. Elle soupire, laissant aussi échapper un miaulement bas d'inquiétude.

Pëndantc e temps-la, le commandant de l'escouade contacte sa base, afin qu'on lui envoie une véhicule pour amener les prisonniers a la base pour interrogatoire. Le véhicule blindée arrive peu aprés a l'enrtée principale de la Zone Comemrciale, une deuxiéme escouade de stormtroopers l'accompagnant.

"Ah, on voudrait me faire taire! Ne me touchez pas, vils censeurs! Je suis un artiste de renommée internation...aaargh!"

Les humeurs rebelles de Zaelner calmées par la crosse d'un des soldats, il fut lui aussi emmené pour l'interrogatoire.

[HRP]Bon, je propose qu'on fasse l'interrogatoire ici, sur ce thread, vu qu'on ne peut pas créer de nouvelles rubriques ou accéder a la garnison Impériale.[/HRP]

Navis soupire silencieusement lorsque Zaelner se fait réduire au silence. Décidement, ce Farghul ne sait jamais quand il faut se taire. Les deux félinoïdes sont rapidement fouillées, leurs armes confisquées avec tout ce qu'ils peuvent avoir sur eux. Navis se retient a grand peine de ne pas avoir une réaction similaire a celle de Zaelner quand on lui confisque son sac a dos, qui contient toute sa vie, et même bien plus dedans. Mais la crosse du fusil-blaster gagnera toujours contre son crane, et elle le sait.

Ils sont tous les deux poussés sans ménagement a l'intérieur d'un landspeeder impérial spécialement dédié au transport de prisonniers. Ils font le voyage encadrés par quatre strotroopers, qui semblent n'attendrent que le moindre geste suspect de leur part pour les abattre. L'hirumarienne se garde bien de leur fournir ce pretexte, gardant la tête basse tout du long, réfléchissant a toute vitesse sur les possibles moyens de s'en sortir, mais n'en voyant aucun.

Son attitude générale et sa posture sont celles typique d'un prisonneir de l'Empire: légérement voutée, la tête penchée, les yeux fixant le plancer de plastacier du fourgon, les oreilles ramenées conrte sa tête en signe de défaite, et peut-être même de soumission a son sort, suivant comment on l'interprete, la queue enroulée autour de sa taille et ne bougeant plus.

[HJ]Aucun problème pour moi! [/HJ]

Le Farghul, au contraire de Navis, arborait un air arrogant et toisait le mur du fourgon comme un éditeur suspicieux, c'est-à-dire en ayant l'air sûr de son coup; lorsque l'un des impériaux les rejoint, s'apprêtant probablement à les interroger, Zaelner eut une mimique entendue et chuchota à Navis, d'une voix de conspirateur:

"Laissez-moi faire, je sais comment m'y prendre avec eux".

L'impérial, lui, avait l'air particulièrement ennuyé, tout en restant vigilant, et demanda de sa voix lasse:

"Alors... Noms, races, planètes d'origines?"

Zaelner, aussitôt, le regarda et hocha de la tête en multipliant les clins d'oeil:

"Peut-être que tout ceci pourrait-être facilité par... euh... un présent de notre part, hum, n'est-ce pas? Hum? Vous voyez?"

Il agitait sa patte fine de manière significative vers le fonctionnaire incrédule, tenté de rire devant cette parodie de corruption.

Navis leva les yeux au ciel, enfin, au plafond du fourgon, maintenant arreté dans la cour centrale du QG local des forces impériales. La tentative de corruption de Zaelner était tellement pathétique que la féline ne savait pas si elle devait en rire ou en pleurer.

Le fonctionnaire impérial, pour sa part, se reprit plus rapidement. Et une tentative de corruption de fonctionnaire impérial n'allait surement pas arranger le dossier. L'Hirumarienne se promit intérieurement de donner quelques cours de réalité a notre cher artiste lunatique, afin de lui apprendre deux-trois choses basiques sur la vie.

- Tentative de corruption d'un officiel impérial dans l'exercice de ses fonctions! rugit l'officier, au plus grand déplaisir de Navis. Vous croyez pouvoir vous en sortir comme ca? demanda-t-il aux deux félinoides, l'air menacant.

- SORTEZ-LES MOI DE LA! ordonna-t-il aux stormtroopers qui etaient présents dans le fourgon.

Ceux-ci executerent l'ordre, poussant sans menagement Zaelner et Navis en dehors de celui-ci, puis les forcant a suivre l'officier a grands coups de crosse dans le dos et les reins. Pas assez pour els faire tomber, mais sufissament fort pour leur faire mal sans laisser de marques. Pas encore en tout cas. Navis laisse échapper un petit jappement de douleur a chaque fois qu'une crosse vient lui heurter le dos ou les reins

L'un des troopers qui la suit trouve marrant d'essayer de marcher sur la queue de la tigresse. Celle-ci se retourne, grognant, la premiere fois, et se recoit un coup de crosse en plein ventre qui lui rapelle qu'elle n'est pas en position de se defendre. Elle se remet rapidement en marche, et trouve la parade en enroulant sa queue autour de sa jambe droite. Le trooper, frustré de ce petit jeu qui l'amusait, met encore plus de coeur a faire avancer Navis droit derriere l'officier.

Nos deux comparses sont conduit chacun dans une salle d'interrogatoire différente mais neénmoins identiques: murs nus, pas de table, juste un banc en peirre qui a l'air des plus inconfortables, etd es traces laissant suggérer que les interrogatoires n'ont pas été tendres, et que certains des interrogés ne sotn sans doute pas sortis en bonne santé de la salle. Un frisson parcourt la colonne vertebrale de la jeune tigresse, tandis que la porte de la salle se referme derriere elle, et qu'elle jette un oeil autour d'elle. Il flotte dans l'air une faible odeur, qu'elle ne tarde pas a identifier: celle de la peur et de la douleur, mélangé a celle du sang. La situation empire...

[HRP]Bon, je en sais pas ce que fais Zaelner, il répond pas a mes MP, donc, tant pis, je continue seul... [/HRP]

La tigresse fait les cent pas dans sa cellule, inquiéte et nerveuse, attendant l'irruption, sans doute imminente, du fonctionnaire impérial chargé de l'interroger. Elle repasse mentalement les réponses toutes prêtes qu'elle a préparées avant même de quitter sa planèete natale, a la fin de sa formation. Et elle espére aussi que les Impériaux ne trouveront pas les programmes cachés sur le bloc de donénes qui ne la quitte jamais. Autrement, elle aura un peu plus de mal a s'en sortir.

Aprés plusieurs heures d'attente, qui aménent Navis au bord de la crise de nerfs; a la fois a cause de l'attente, du fait d'être enfermée dans une si petit piéce, et du stress du a la situation en elle-même; la porte de la cellule s'ouvre et livre passage a un impérial. Celui-ci est accompagné par deux stormtroopers, et il est engoncé dans un uniforme légérement trop petit pour lui, ce qui préterait a rire s'il n'y avait ce sourire affecté et cette étincelle indéfinissable dans ses prunelles, qui fait se hérisser les poils du pelage de la féline le long de sa colonne vertébrale.

Il la toise pendant un instant, puis il fait un signe aux deux troopers, qui intiment a Navis l'ordre de sortir avec des gestes éloquents de leurs fusils blasters. Navis obéit sans discuter, et, quelques instants plus tard, elle se retrouve dans une salle d'interrogatoire. Une table en bois occupe le centre de la salle, avec deux chaises de part et d'autre, un plateau avec une carafe d'eau et deux verres sur la table, et une caméra dans un angle de la piéce. L'hirumarienne se laisse choir sur une des chaises, l'officier impérial s'asseyant sur l'autre, tandis que les deux gardes prennent place de part et d'autre de la porte, a l'intérieur de la salle. L'impérial sort un petit enregistreur de poche, l'active, et se tourne evrs Navis.

- Veuillez décliner vos noms, prénoms, race et planète d'origine, lui demande-t-il d'une voix suave qui surprend beaucoup Navis.

- Navis Akasy, Farghul, je suis née sur Farrfin, répond Navis, confirmant ainsi ce qui est indiqué sur ses papiers d'identité.

Les papiers d'identité de la tigresse sont, bien entendu, des faux, mais le gouvernement Hirumarien a mis le paquet sur la tricherie, ne regardant pas a la dépense pour s'assurer que les faux seraient aussi indécelables que possible. Bien sur, et malheureusement pour Navis, il existe d'autres moyens de prouver qu'elle n'est pas ce qu'elle prétend être.

- Mademoiselle Akasy, nous avons des raisons de penser que vous faites partie de la rébéllion armée contre l'Empire. A ce titre, vous êtes passible, ainsi que vos complices, de la peine de mort. Certains de mes supérieurs auraient souhaités que vous soyez immédiatement conduite, ainsi que votre ami, devant le peloton d'éxecution.

L'impérial fait une pause, laissant a la féline le temps de digérer linformation. La jeune femme-tigre s'agite nerveusement sur sa chaise, le ton employé par l'impérial ne lui laissant quasiment aucun doute sur la véracité de ses propos. Sa queue se balance nerveusement, et une de ses oreilles a un mouvement incontrolé, trahissant, si besoin était, son inconfort.

- Cependant, reprend l'impérial aprés un instant, je suis persuadé qu'il est toujours possible de ramener les gens égarés dans le droit chemin, pour peu qu'on leur en donne la possibilité, et s'ils ne sont pas encore trop loin dans l'erreur. Et c'est cette possibilité que je suis venu vous proposer.

L'avertissement est clair comme de l'eau de roche pour Navis, qui se contente simplement d'acquiescer, ce qui semble convenir a l'impérial. Le fait que Navis ne fasse absolument pas partie de la Rébellion, que c'est la premiére fois qu'elle pose la patte sur Ryloth, et que donc elle sera bien en peine de fournir des informations utiles a l'officier impérial qui l'interroge, est un probléme qui effleure son esprit et qu'elle résoudra plus tard. Pour le moment, elle doit éviter le peloton d'exécution.

- Bien, je vois que nous nous comprenons, continue l'impérial d'une voix toujours aussi suave, même si le sourire sur ses lévres vient démentir la douceur apparente de ses propos. Je vais vous demander d'observer de maniére attentive cet enregistrement, et de me donner l'identité des personnes que vous y voyez. Ceci a été pris par différentes caméras de sécurité, lors de l'évasion d'une partie d'une cellule rebelle qui opérait sur cette planéte.

L'impérial pianote sur les touches de ce que Navis avait pris pour un enregistreur, qui se révele être appremment un projecteur holographique. Les images qui suivent montrent l'évasion du groupe constitué par Alean, Yelem, Yalandis et Nyrtym. Navis ne peut retenir une exclamation de surprise en voyant Nyrtym, son petit frére. Ce qui n'échappe pas a l'impérial. Celui-ci géle l'image, et fait un gros plan sur le tigre blanc.

- Vous connaissez cette personne, semble-t-il... dit-il, constatant simplement le fait, et sous-entendant qu'il attend de la tigresse toutes les informations que celle-ci a sur ce rebelle si particulier.

Navis hésite, se tortillant sur sa chaise, cherchant frénétiquement une explication valable et convaincante a donner a l'impérial, n'ayant aucune intention de lui réveler la vérité, et encore moins le lien familial qui les unit. Mais que dire?

[H]Eh, Zaelner il a plein de boulot hein, non mais, en fac on bosse... desfois. ^.^ [/HJ]

Zaelner, qui était resté silencieux, maugréant contre l'évident complot anti-muscial qui l'oppressait, suivit sans résistance le garde qui vint à son tour le chercher. Il s'assit dans la salle d'interrogatoire avec toute la diginité que lui permettait la petit chaise de métal; puis, avant même que ne parle l'impérial, il énuméra:

"Zaelner, Farghul de Farffin, Artiste renommé, un verre d'eau fraiche et un peu ventilation, s'il vous plait."

[HRP]Je veux bien te croire, mais si tu me le dis pas, comment je sais pourquoi tu poste pas? Chuis pas devin...[/HRP]

L'impérial chargé d'interroger Zaelner regarda ce dernier avec des yeux ronds. Qu'est-ce que c'était que cette imitation de forme de vie qu'on lui avait refourgué? Un truc poilu qui joue la précieuse, une sorte d'artiste a la manque d'aprés son dossier. N'ayant pas de temps a perdre, l'impérial choisit de passer directement au vif du sujet.

- Bien, je vois que vous voulez allez vite. Tant mieux, moi aussi! Nous savons que vous faites partie de la rébellion. Donnez-nous les noms de tous vos contacts, ainsi que les noms de code et toutes les informations que vous avez. Cela vous évitera le peloton d'éxecution, vous ne serez condamné qu'a quelques années de travaux forcés sur Kessel, dit-il d'une voix impérieuse et menacante.

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Pendant ce temps-la, Navis cherche toujours désespérement une réponse a donner a son interrogateur. Celui-ci s'impatiente rapidement, et darde un regard de prédateur sur la féline, qui y connait un rayon en la matiére.

- Et bien? dit-il d'une voix glaciale, il me semble que vous me devez une réponse...

Navis décide de tenter sa chance etd e baratiner l'impérial. Elle se penche en avant, comme pour mieux scruter le visage du tigre blanc, malgré le fait que celui-ci soit déja en gros plan. Aprés quelques instants d'observation, elle secoue la tête négativement tout en se rasseyant, essayant de paraitre plus détendue qu'elle ne l'est.

- Navré. Je pensais l'avoir reconnu, mais j'ai été trompée par sa ressemblance avec une ancienne relation.

Tout d'abord, l'impérial ne réagit pas, semblant simplement absorbé lentement la réponse de la jeune tigresse. Puis il se léve lentement, fixe un instant le visage de Nyrtym en gros plan sur le projecteur holographique.

- Vraiment? lache-t-il simplement, au plus grand désarroi de Navis, qui s'attendait a une autre réaction.

L'impérial fait lentement le tour de la piéce, semblant réfléchir et observer les murs. L'Hirumarienne ne bouge pas, presque pétrifiée sur sa chaise, indécise, se demandant ce que va faire l'impérial, ou si c'est l'occasion de tenter quelque chose, même si elle ne sait pas quoi. C'ets finalement l'officier impérial qui prend l'initiative. Il s'approche d'elle et se penche pour lui murmurer quelques mots au creux de ses oreilles de féline.

- Vous savez, je n'ai pas choisi cette affectation. Elle m'a été imposée. Je n'aime pas ce métier. Je préfererais servir a bord d'un Destroyer. J'aime encore moins ces interrogatoires que l'inaction habituelle qui régne a la caserne. Mais ce que je déteste encore plus, dit-il tout en portant la main a son blaster, hors de vue de Navis, ce sont les gens dans ton genre...

Il la bouscule alors violemment hors de sa chaise, la faisant tomber loudement au sol. La tigresse a a peine le temps de se relever que déja l'autre a balancé la chaise a l'autre bout de la piéce. Il referm sa main autour du cou de la tigresse, et la plaque contre le mur, le canon de son pistolet-blaster douloureusement préssé contre sa machoire inferieure.

- Je deteste les parodies d'humains dans ton genre, reprend-il d'une voix chargée de haine, criant presque, qui se croient plus malins que tout le monde, et osent se rebéller contre l'autorité de notre Empereur! Tu a interet a parler, sinon je te ferais passer a la sonde psychique, qui épluchera ton esprit comme un oignon, et ne laissea plus rien de toi, si ce n'est un corps que tous les soldats de la base pourront utiliser a leur aise!

Navis ne peut qu'émettre un petit couinement de surprise et de peur, la pression de la main de l'iméprial lui bloquant quasiment complétement la trachée, l'empéchant presque de respirer. La tigresse est toute tremblant, ayant été complétement prise par surprise par la brutalité et la soudaineté de 'lassaut, et surtout par la haine irradiée par son assaillant. Elle se rend compte, l'espace d'une fugitive pensée, qu'elle n'avait jamais saisie le degré de fanatisme que la propagande impériale peut engendrer.

[HRP]Bon, Zaelner semble être extrêmement occupé par ses études, donc je m'en vais continuer a poster sans lui. On va dire que les Impériaux l'interrogent a part et, si je sors de la 'Kommandantur' Impériale avant lui qu'ils l'ont retenu pour des interrogatoires plus poussés! ^^[/HRP]

Navis ne sait que répondre. Et de toute façon, le saurait-elle qu'elle ne le pourrait pas, car l'agent impérial accentue sa pression, menaçant de lui bloquer complètement la respiration, et peut-être même de lui broyer la trachée s'il continue ainsi. Quelques instants se passent, qui semblent des siècles a la féline, qui se demande que faire et comment pour se sortir de cette situation inextricable.

Soudainement, a la grande surprise des deux anthropomorphes, la porte de la salle d'interrogatoire s'ouvre, laissant passage a un autre officier impérial, visiblement de rang supérieur. Celui-ci observe la scène, quelque peu surpris, et un soupçon d'agacement passe fugitivement sur son visage, qui reprend tout de suite après son air hautain, propre a tout haut-gradé impérial.

- Lieutenant Crosak, lâchez cette 'personne', dit le haut-gradé, comme si le mot de personne pour désigner Navis lui écorchait la bouche, et suivez-moi.

Le ton employé n'admet pas de réplique, et le Lieutenant lâche Navis a contrecoeur tout en maugréant.

- Oui Colonel, dit-il en jetant un dernier regard mauvais a la tigresse.

Cette dernière, a peine libérée de la poigne de fer du Lieutenant, a glissé au sol, haletante, un main sur la gorge, massant doucement son cou douloureux. Elle prend de grandes inspirations, remplissant ses poumons avec cet air qui a failli tant lui manquer!

Le Lieutenant Crosak sort de la pièce, suivant le Colonel, tandis qu'un stormtrooper vient se poster en faction devant la porte de la salle d'interrogatoire, et il la referme après avoir jeter un dernier regard dans la salle.

[b][HJ]Me revoilà; le fait est que j'ai de moins en moins le temps de passer, et donc de prévenir; donc puisque je suis là, je le dis: il est fort possible que mes passages se fassent un plus espacés dans les semaines à venir... quelque chose comme une fois par semaine. Désolé / [/HJ][b]

Zaelner ne sembla pas troublé outre-mesure par les injonctions de l'impérial, pas plus que par son impertinence; prenant le ton de la conversation, il répondit:

"La Rebellion... oui, voyez-vous, je trouve qu'ils ont une image intéressante; comment dire... sans vouloir vous vexer, évidemment, je trouve le business-plan de l'Empire un peu... aride. Vous savez, l'image rigide, paternaliste, ça ne va pas à tout le monde; les rebelles, les petits jeunes, ça, sur le plan marketting, c'est valable! Tenez, l'Empereur, par exemple: bon, l'image du pouvoir, du sauveur, si vous voulez, mais nous, dans le milieu, on sait bien ce qui ne va pas: il ne sait pas faire sa promo! Et c'est tellement important, de nos jours."

En face de lui, l'officier fronça un instant les sourcils, puis, d'un ton songeur, répondit:

"Ma foi, ce n'est pas que nous n'y ayons pas pensé... ici, à la caserne, on a pensé un temps à un changement d'uniformes: vous voyez, sur Ryloth l'Empire a un peu de mal à communiquer avec les populations indigènes, alors, pour effacer un peu notre image austère, on a pensé à des couleurs, quelque chose de gai -j'adore le vert, personnellement- mais le haut commandement..."

Puis, se ressaisissant soudain, l'impérial se tut, regardant Zaelner d'un oeil embarassé.

Quelques instants plus tard, le Lieutenant Crosak et le Colonel commandant la garnison entrent dans une petite salle, située au bout du couloir ou se trouvent les salles d'interrogatoires. Cette salle est reliée a toutes les caméras qui sont installées dans les salles d'interrogatoires, et permet d'enregistrer tout ce qui s'y passe, pour pouvoir réutiliser les enregistrements plus tard. Un homme d'environ 50 ans, bien bati, mais que rien ne distingue vraiment d'un citoyen lambda, que le Lieutenant Crosak n'a jamais vu, mais qui semble générer un dégout perceptible chez le Colonel, s'y trouve, et observe avec attention la caméra qui filme Navis, qui est toujours affallée au sol, en train de se masser la gorge, tout en crachant des insultes en Hirumarien a voix basse.

L'homme, qui ne porte pas d'uniforme, ne se retourne pas lorsque les deux soldats impériaux entrent, ce qui constitue un manque de respect évident. Mais le fait que le Colonel ne réagissent pas met Crosak sur ses gardes, et tous deux patientent jusqu'a ce que leur interlocuteur daigne parler.

- Intéressante, votre technique d'interrogatoire, Lieutenant, laisse soudain tomber l'homme, d'une voix calme. Mais vous n'obtiendrez jamais aucune réponse si vous serrez la gorge de votre prisonnier tellement qu'il ne puisse plus parler, ni même respirer... Il y a tellement d'autres moyens de torturer quelqu'un... termine-t-il d'une ton qui laisse présager d'une longue expérience de la torture.

- Malheureusement pour vous, reprend-il aprés un instant, en se retournant pour regarder les deux soldats, vous n'aurez pas le loisir de les essayer sur cette non-humaine. Vous avez ordre de la relacher immédiatement, et en lui faisant des excuses pour la méprise que vous venez de faire.

Le Colonel fait un légere grimace, et le Lieutenant ouvre des yeux ronds. L'Armée Impériale ne s'excuse pas! L'idée même en est impensable! Crosak fait un pas vers l'homme, qui ne s'est toujours pas présenté.

- Monsieur, je ne sais pas qui vous êtes, dit-il, essayant de garder un ton indigné, et de ne pas laisser libre cours a ses émotions, a cause du manque de réaction du Colonel, mais l'Armée Impériale ne s'excuse pas! Surtout pas face a une espéce de non-humaine qui est tout juste bonne a être utilisé par la garnison pour se détendre! dit-il en criant presque.

L'homme lui jette un regard glacial et autoritaire, et répond avant que le Colonel ait pu intervenir.

- Lieutenant Crosak, quand le BSI donne un ordre, nous nous attendons a ce qu'il soit executé, et cela sans délai. Votre Colonel ici présent l'a bien compris. Donc vous allez obéir, sinon je m'assurerais que vous soyez muté dans le trou du cul de la galaxie, et cela, jusqu'a la fin de vos jours. Suis-je bien clair?

Crosak déglutit et se tourne vers le Colonel, qui hoche la tête.

- Bien Monsieur, répond Crosak, lentement, résigné, ne souhaitant pas s'attirer les foudres du BSI.

L'homme se retourne pour observer Navis, signifiant aux deux soldats que l'entretien est terminé. Ceux-ci sortent de la piéce, et referment la porte dérriére eux. L'agent du BSI s'assoit sur un des fauteuils, normalement dédiés aux agents de surveillance, un sourire mauvais aux lévres. Il sort un petit appareil de sa poche, l'active, et appuie sur une touche. Aussitot, un point rouge s'affiche sur l'écran. Par pure habitude, l'agent du BSI vérifie sur les écrans de controle de la garnison. Les coordonées du point rouge sur son traceur et cells de Navis correspondent. Le sourire de l'agent s'élargit. Le traceur biologique implanté dans la hanche droite de la tigresse fonctionne toujours. Avec un peu de chance, elle va prendre peur et s'en retourner chez elle, ce qui permettra de localiser sa planéte d'origine.

Zaelner, lui, ne semblait pas gêné par la tournure de la conversation, et il continua d'un ton vif:

"Vous avez l'air d'un homme de goût; oh, peut-être pas autant que moi -à l'impossible nul n'est tenu-, mais sans aucun doute, vous sauriez apprécier à leur juste valeur les multiples créations artistiques dont regorge notre Galaxie. Moi-même, par exemple, j'ai conçu..."

D'un seul coup, l'officier se retourna, et sortit de la pièce, sans un mot; le fêlin fit mine de n'y prêter aucune attention, et termina sa phrase:

"... un instrument génial, et c'est bien la raison pour laquelle il porte mon nom, permettant des compositions sublimes... que votre oreille de mécréant rustre et insensible ne saurait apprécier."

La colère avait fini par l'emporter, et Zaelner cherchait désormais une terrible punition à faire subir à son interlocuteur, nonobstant sa situation peu avantageuse.