[Y-2] Fuite du Faucon d'Argent

Poursuivis par une escadrille de petits chasseurs, Le Faucon d'Argent grimpe rapidement dans l'atmosphère de Tatooine. Les civils à bord sont réunis dans la salle de conférence, sous la surveillance d'Elena et de Perosta. Après s'être assuré auprès de Veesh'a la pilote qu'ils ne couraient pas de danger immédiat, Miles se rend auprès de leurs invités. Il ôte son casque et ébouriffe un peu ses chveux noirs avant de prendre la parole :

"Bonjour. Je suis l'amiral Jol'Mede, commandant de la Ligue des Libres Mercenaires Kalirgaan. Nous avons étés engagés pour récupérer ceci." fait-il en pointant la malette qui repose sur les genoux de Mortimer.

"Tout d'abord, permettez-moi, monsieur, de vous remercier de nous avoir aidés. Ensuite, veuillez tous accepter mes excuses pour avoir fait tirer dans le vaisseau dans lequel vous vous trouviez. C'était... nécessaire pour ne pas perdre de temps, car nous sommes actuellement poursuivis, et ce vaisseau-ci est le plus rapide que je connaisse. Il y a plusieurs points à régler : votre installation ici pendant les prochaines heures de voyage, la destination de ce voyage et la remise de cette fameuse malette.

Avant toutes choses, je vous serais reconnaissant de bien vouloir remettre vos armes à mes subordonnés. Ainsi nous pourrons tous discuter à l'aise." Devant les regards inquiets des uns et des autres, Miles ajoute :
"Allons, nous sommes entre gens de bonne compagnie. Il n'y a que le contenu de cette malette qui importe.


Pour ce qui est de notre destination. Nous prenons actuellement la route de Corellia, où nous arriverons dans deux jours. J'ai quatre propositions à vous faire.

La première, la plus simple, est que vous nous quittiez sur une station de transfert, si vous êtes prêts à vous débrouiller avec les autorités douanières.
Sinon, nous pouvons contourner l'administration et vous faire éviter ces contrôles. Je précise que nous n'avons pas l'habitude de passer les clandestins, et donc que le prix pour ce service est assez élevé : 1 500 crédits par personne.
Troisième solution : je suis familier d'un endroit sur la planète Gala où il y a une forte demande en main d'oeuvre agricole et sylvicole. Le travail est dur, mais rémunéré, il y a des écoles, un hôpital, une ville avec des commerces, des logements, un air sain... Plus sain en tout cas que celui de Tatooine.
Dernière proposition : la Ligueque je dirige et à qui vous devez ce voyage recrute régulièrement dans différentes branches, pas seulement en matière de combat. Si vous vous sentez l'âme de mercenaires....

James écrase son mégot dans le cendrier placé sur les accoudoirs du siège sur le quel repose son croupion.

"Hors de question, DL-44 reste là ou il est. Il fait parti de la famille. Pour la destination, ces demoiselles sont libres de leurs destinations. Par contre pour la malette, vous l'aurez quand mes honoraires me seront versés. Et pour votre charmante proposition, je dois d'abord voir avec les miens."

Sa mère et Corail, se prononcent pour le ralliement à la ligue des mercenaires, James écoutent, pensivement les propos des deux femmes.

Il regarde Miles,

"La nourriture est payante aussi, je mangerai bien un morceau. On va intégrer la Ligue, dès le versement des mes honoraires bien sûr, j'voudrais pas vous faire cadeau de la soucoupe...

Il gratifie Miles d'un très rare sourire, enfin un espèce de rictus qui s'y apparente, mais les plis de son visage sous la tension improbable de ces zigomatiques lui donnent une expression plus terrifiante encore.

"Et vous donner du Mon Amiral de suite."

"Vous avez droit à la prime pour la localisation de Dalgan. Une fois officiellement intégré dans la Ligue, vous devrez m'aider à faire un rapport précis sur les circonstances de sa mort. Mais passons...
Nous pouvons effectuer le versement tout de suite, si vous le voulez.

Pour ce qui est du vaisseau... Dalgan l'avait volé au propriétaire de la malette, qui l'avait passé par pertes et profits. Je me vois mal lui facturer un dédommagement pour la destruction de son propre vaisseau..."

Miles se met à faire les cents pas autour de la salle.

"Puis-je demander ce que vous comptiez faire avec cet argent ? Si je peux vous le fournir, ce serait plus facile. Un toit pour votre famille, la sécurité, la liberté, un peu de confort, des vêtements, de la nourriture... Nous avons tout ça à la Ligue. Cela a un prix, dans cette galaxie de misère. Surtout la liberté."

James et sa gueule de croquemort, toujours sur le même ton monocorde :

"Le problème c'est qu'au moment ou vous avez détruit le vaisseau, il m'appartenait... Mais je vais pas chicaner, je veux un autre vaisseau, pour mettre en oeuvre ma liberté, avec un petit l, j'veux pouvoir foutre le camps quand je veux, et ou je veux. Epargnez moi le couplet larmoyant sur la liberté, le bien le plus précieux de l'univers, c'est du vent pour rebelle pas tenté, ou impérieux à la retraite, et je vous fais grâce de ma prime de 2000 crédits standard. C'est honnête. Je compte bien y loger ma petite famille. Revenir sur une planète et m'y incruster, avec ce qui s'est passé sur Tatooine hors de question."

"Pour votre Ligue de Mercenaire, je signerai à l'arrivée, je veux juste connaître mon traitement mensuel, histoire de savoir si ça vaut vraiment le coup de vous suivre. Après tout, je veux bien prendre des risques pour 6000 crédits mensuels mais pas pour 200."

"C'est sûr. Je suis sûre que tu regrettes amèrement d'avoir bousillé le vaisseau de ce monsieur, qui finira bien par se présenter, j'espère."

Elena sourit doucement, et ajoute :
"Tu es trop impulsif, et tu as toujours le dernier mot. Mais ce type-là me semble parfait pour les missions en solo dont nous parlions l'autre jour. Alors arrête de pinailler, et trouve-lui un vaisseau."

James se lève, ôte son chapeau melon le porte au niveau de son coeur avant de plier le tronc.

"M'dame, James Mortimer, pour vous servir, j'suis content de trouver une personne qui m'comprenne. Effectivement je travaille plutôt seul... Dans ma profession, association dit partage des gains, pas forcément des risques."

"Mais je retiens l'idée de l'Amiral, on est 3 donc 2000 crédits standard par tête de pipe, ça fait 6000 crédits... Et un vaisseau. Y a la possibilité de progresser dans votre organisation, de toucher plus, et quel est votre contrat, enfin dans mon nouveau jargon on dit mission je crois ?"

"Ben... on a pas mal de frais, ce coup-ci. J'en ferais passer le maximum au commanditaire, mais les bénéfices ne seront pas énormes. A moins que..."
Miles se tourne vers Mortimer et l'étudie plus attentivement.
"Vous allez devoir me raconter précisément ce qui s'est passé dans cet entrepôt avant qu'on arrive. Il y avait un tas de cadavres assez impressionnant. Nous étudierons ensuite votre affectation. Nos contrats, puisque vous posez la question, sont essentiellement délivrés par des gouvernements planétaires ou de grosses organisations. Nous cherchons des personnes susceptibles de se fondre dans la masse, infiltrer des réseaux, transmettre des renseignements, saboter et disparaître dans la nature... Des gars au sang froid, incorruptibles, et super-motivés."

"Moi, moi, encore moi et toujours moi"

J'suis votre homme, je sais faire pas mal de chose comme ça, surtout l'infiltration, enfin je peux essayer.

Pour votre homme, je pense que son commanditaire n'était autre que Jabba le Hutt. Lorsque j'ai pris le contrat en main, je pensais avoir à faire à de la piétaille, contrat facile me suis je dit. Je me suis donc rendu à la Cantina Chalmud sur l'astroport, là ou toute le lie de la société se rend. Il avait rendez vous avec un rôdien, que j'ai d'abord pris pour un marchand désireux d'acquérir la précieuse cargaison. Ce n'est qu'après lors de l'altercation entre les rôdiens et votre bonhomme, enfin quand je dis après, c'est lors de mon retour à la maison, quand j'ai vu une fumée noirâtre j'ai compris que le commanditaire était la limace, il avait enlevé ma soeur et les jeunes filles que vous voyez en petite tenue. J'ai libéré ces demoiselles et prit contact avec vous. Simple, je vous passe le détail des cinq chasseurs de prime venuent venger les Gamoréens occis etc. Après ça vous êtes arrivé, et en route pour ailleur."

"Honorable Jabba, salutations. Vous avez essayé de me vendre quelque chose qui n'était pas en votre possession, mais nous n'avons pas pour habitude de sous-traiter nos contrats, et préférons régler nos affaires nous-même. Désolé pour la prime faramineuse que vous exigiez pour vos services, nous nous sommes débrouillés. Surtout, à l'avenir, si vous avez besoin de nous, n'hésitez pas à faire appel à la Ligue Kalirgaan. Amiral Jol'Mede terminé."

Un mince sourire sur les lèvres, Miles appuya sur la touche "envoyer" de la console de communication. Voilà qui devrait rabaisser son caquet à la limace prétentieuse...

"Veesh'a, tu peux passer en hyperespace quand tu veux."

Une fois la communication arrêtée

"Si vous croyez que ça va le calmer, vous vous trompez lourdement. Là vous l'avez seulement exité, et faut pas énervé les limaces, s'emportent et vous envoit une armée de chasseurs de primes et autres délinquants pas tentés, qui se feront une joie de récupérer la prime à plusieurs zéro derrière votre nom et sous Wanted. Plus le temps passera, plus le chiffre grimpera, moins vous aurez d'amis... Enfin vivants."

"Mais dans votre malheur vous avez de la chance, je ne ferai pas parti du lot".[/i]

"Hé ! C'est le jeu", répond Miles avec bonne humeur. "Et puis, j'ai entre moi et eux une armée compétente, disciplinée et assez bien payée pour être fidèle. Autre chose que les traîne-savates qu'il pourra m'envoyer. D'autant que nous faisons rarement affaire dans le coin, notre secteur d'intervention est assez éloigné pour décourager les chasseurs de primes de Jabba. Mais que voulez-vous, ce sont les risques du métier !" termine-t-il en se servant un verre de vin et en en proposant un à sa nouvelle recrue.

"Si c'est offert avec la prime d'embauche".

Dit-il en se saisissant du verre offert. Faisant tourner le liquide rouge dans le verre, avant de le faire descendre abruptement et sans aucune considération dans son gosier. Du revers de la manche il s'essuie la bouche.

"C'est un peu trop sucré par rapport à ce que je bois d'habitude, mais pas mauvais... C'est quoi votre soda ?"

Dit l'ignare.

"Coteaux Jol'Mede, cuvée de l'année de ma naissance. Pas assez chambré, en fait."
Devant l'air ignorant de son invité, Miles ajoute :"Du vin. Vous avez déjà emprunté des identités différentes, M. Mortimer ? Votre physique est intéressant, je veux dire par là que l'on doit pouvoir modifier facilement tel ou tel aspect et ainsi vous métamorphoser... Il faudrait que vous appreniez quelques accents galactiques et tout ça... Apprenez à modifier votre démarche, prenez l'habitude d'avoir un tic ou un autre... Prendre l'identité de quelqu'un d'autre ne s'improvise pas, la moindre erreur est souvent fatale, mais nous allons vous guider dans cet apprentissage..."

"Je suis pas spécialement formé pour me faire passer pour ce que je suis pas. Mais j'apprendrai... S'il le faut."

dit-il de son acent traînant et lymphatique

"Sinon vous avez une armée constitué, des gars chargé de l'assaut terrestre, c'est plutôt ça mon rayon. Et faudrait me dire comment vous vous organisez pour les contrats, les missions, on démarche nous même ou on répond à des missions déjà en cour?"

"Mon père était un natif mandaloréen, il a tenté de m'inculquer les préceptes de sa caste de guerrier, et de me former, avec une rigueur toute spartiate aux maniements des armes. L'instruction à la marche ou crève, qui n'est pas sans rappeler en plus nocifs bien sûr les obligations du contingent, les défilés en moins, bien sûr. Aussi pouvez vous dire que oui j'ai effectivement eu une formation militaire."

sourire de guingois

"Dans quel emploi, me voyez vous exercer mes immenses talents..."

"Tant que je ne suis pas obligé de me lever de bonne heure et d'être de corvée de chiotte, j'adhère. Va pour l'infiltration, et les méthodes commando. En gros je reste comme j'étais avant, u nchasseur de prime lambda qui travaille pour de gros bonnet du crime, ou quelques pirates interstellaire locaux un peu plus culottés, et j'essaye de vous ramener des contrats ou des informations sur nos prochains contrats. Genre la flotte de Ragnar le terrible dispose de trois appareils de moyen tonnage et d'une escadre de petits chasseurs interstellaires... Si j'ai bien compris l'idée, vous m'informez en amont sur vos eventuels problèmes, je m'y rend, me renseigne et vous donne les points faibles de l'organisation en question... Sauf Jabba bien sûr."

il entreprend de se récurrer le nez, et se lave les doigts sur sa liquette.

Miles reste pensif un instant, tandis que derrière lui, Elena réprime un sourire.

"Mm Mm. On peut voir les choses ainsi."

Miles compose un numéro sur son holocom :
"Sam ? Jol'Mede ici. Trouvez-moi un homme de paille pour nous acheter un vaisseau d'occasion. (...) Non, non, pas si grand. Plutôt du genre navette. (...) Oui, c'est ça. Dans les 20 000 crédits, réparations éventuelles comprises. (...) Oui, je sais, prévenez-moi de ce qu'il trouvera. Jol'Mede terminé"

Puis il se retourne vers le chasseur de primes :
"Y aura-t-il autre chose ?"

"Vous tenez vos engagement, Amiral, j'ferais de même. Merci pour la soucoupe, avec le temps j'apprendrai peut être à la faire décoller."

"Qu'allez vous faire de ces demoiselles", désignant le groupe de james bond girls sauvés précédemment,

"Vous allez aussi les intégrer, sinon j'ai ma petite idée, ce qui vous manque ce sont des informateurs, avec ma tête, la plupart des individus que je croise ce demande s'ils ne l'ont pas croisés quelques part sur un mur avec un wanted suivi de d'un chiffre. Les chiffres et moi à cette occasion ça fait deux, alors que ces demoiselles, m'étonnerai que les mecs hésitent u ninstant à bavasser devant elle."

Mince sourire

"Avec votre autorisation m'demoiselles"

James regarde les cinq demoiselles, il prend un petit air futé, se gratte le menton. Puis il se tourne vers les jeunes femmes :

"Bon, c'est vrai la vie à la campagne c'est sympas, moi aussi j'aimais bien quand j'étais môme, je regardais sur Holonet la petite baraque sur Hott, c'était mignon, ces petites bestioles poilues en train de courir dans la forêt et de se prendre un arbre. Mais faut être sérieux, il y a sur chaque planète de la galaxie, une pègre, des bonhommes indélicats qui au vue de vos mensurations, vous prendront pas pour des bestioles poilues, et vous permettront pas de vous prendre un sequoia géant dans la face devant votre famille hilare. Le bonheur, quand on est pas né avec, faut pas le chercher, c'est un peu comme la chance, et vous, comme moi d'ailleurs, on est né sans. Alors voilà ce que je vous propose, c'est pas Byzance/coruscant, mais c'est sincère, on est une équipe, vous avec ce que vous savez faire, moi avec mon gros blaster lourd et ma tronche de travers. J'vous aime bien, et j'aimerai pas savoir qu'un obscur caïd vous a balancé dans une poubelle après deux ans de bons et loyaux services... Avec moi ça n'arrivera pas. Vous bossez pour la ligue sous mon commandement, et à la fin de notre vie, si nous avons la chance de vieillir, je vous dégoterrai un petit coin de paradis. Pourquoi pas Hutt."

James se masse la mâchoire, i lavait jamais autant branler son ratelier de sa vie, et ça lui faisait mal. *Préfère grogner*.