Assaut sur le QG rebelle

Miles sort des pensées dans lesquelles il était plongé, ses doigts suspendus au dessus du clavier.
*Prestor Lighthunter... un gars pour qui j'étais censé bosser ... c'est ce type à qui a été dérobé le matériel... matériel impérial... commanditaire d'Etera... mission secrète... matériel impérial...*

"Oui ! heu... Non ! Ne le faites pas exécuter. Il en sait beaucoup sur ses complices, et tient assez à la vie pour être disposé à témoigner. Transférer-le dans une cellule séparée des autres. Vous êtes sûr de ne pas vouloir superviser l'enquête dans les galeries de mine ? Ca ferait beau sur un rapport, de démanteler tout un réseau rebelle..."

Miles finit de taper une note sur une base sur Dantooine et rend son datapad au lieutenant. Son expression est subtilement changée, il examine son supérieur au regard de ces nouvelles informations, avant de sortir :

"Faites-moi rembarquer dans le fourgon. Ha ! Faites aussi surveiller le Twi'leck pour éviter un décès prématuré, il est mal en point."

*C'est surtout un témoin gênant pour vos magouilles, à Lighthunter et toi...*

Alors qu'il est embarqué par les stormtroopers direction le convoi de prisonniers, Miles réalise soudain que lui aussi...

Le regard de Slanz se faisait de plus en plus soupçonneux. Il avait eu raison de recopier l'ordre de mission, il aurait sans doute eu l'avorton sur le dos en lui présentant l'original.
Le lieutenant regarda son subalterne s'éloigner, puis il se dirigea lui-même vers la cellule du Twi'lek, où l'on le laissa seul avec le prisonnier.

"S'ooyma, c'est ça? Il parait que tu parles bien quand il s'agit de sauver ta peau?"

Son interlocuteur le regarda d'un oeil inquisiteur,sans un mot, et l'impérial reprit:


"Eh bien écoute, c'est moi qui ait ordonné ton exécution. Alors s'il y a une seule personne à qui tu dois dire quoi que ce soit, c'est moi. Saches aussi que le peloton est prêt, ils n'attendent plus qu'un mot de moi."

"J'ai déjà tout dit à l'autre officier..."

"Heureusement que non!", fit Etera d'un ton sec. Il s'agenouilla près du Twi'lek et le fixa intensément; son prisonnier soutint le regard.
Le ton du lieutenant se fit nettement plus direct.

"T'as travaillé avec Lighthunter; c'est même en partie pour ça qu'il veut te voir mort. Qu'est-ce que tu faisais?"

Un sourire se dessina sur les lèvres du captif, qui venait de comprendre; puis il réfléchit un instant, et le sourire disparut; la terreur se lisait dans ses yeux. Ce fut d'une voix prudente et tremblante qu'il répondit:

"Rien d'important, j'étais juste son poseur d'explosifs attitré."

"Ouais, bien sûr, et tu les posais où exactement?"

"Là où il voulait."

Les mailles du filet se refermaient...

"Plutôt chez des particuliers, hein?"

"Je faisais le boulot, c'est tout."

"Tu me fera pas croire ça. Tu es au courant."

"De quoi?"

"Chrysanthème!"

Le Twi'lek s'était concentré pour ne rien laisser paraitre, mais à ce mot la vague anticipation de ce qui l'attendait ne lui permit pas de retenir un petit mouvement du bras. L'oeil de Slanz brillait.

"Je vois..."

Le lieutenant, soudainement, s'approcha de son interlocuteur et, saisissant son bras, remonta brusquement sa manche; au creux du coude, on pouvait voir une très légère marque, comme une simple cicatrice, qui luisait entre deux veines; alors l'officier se leva brusquement, et, d'un coup de pied, envoya S'ooyma au sol.

"Combien sont avec toi? Lesquels sont au courant? Parle!"

Le prisonnier ne s'était pas relevé, mais, face contre sol, massant son visage contusionné, il murmura:

"Quitte à me faire abattre, autant que vous veniez tous avec moi..."

Et, devant un Slanz fulminant, il ne dit plus un mot.

De son côté, Miles était poussé sans ménagement à l'intérieur du fourgon. Si son visage exprimait la colère, c'est qu'il pensait à Etera et à ses cachoteries. Un traître à l'Empire, voilà ce qu'il était, sans doute pour de basses questions d'argent. Un méprisable traître.

Lorsque les portes de refermèrent derrière lui, Miles s'avança en boîtant vers la place qu'il avait quitté quelques minutes auparavant. Il murmura une injure à destination de ses geôliers en s'asseyant, puis croisa le regard curieux de Re'sha, et un mince sourire se dessina sur ses lèvres :
"J'ai connu mieux, comme situation."

Il interpréta les beaux yeux posés sur lui comme un regard interrogateur, et se déchargea :
"Je me retrouve dans la même situation que vous, en fin de compte. Ils m'ont collé les même charges d'association de terroriste. Quelle bande de fumiers... Surtout ce Slanz. Il a voulu m'extorquer de l'argent, et devant mon refus, il me colle toutes les accusations qui lui passent par la tête. Si je pouvais les coincer, lui et Lighthunter..."

Etera releva le Twi'lek et le plaqua contre le mur; malgré les nombreuses contusions et coupures qui désormaient ornaient le visage de S'ooyma, celui-ci refusait de parler.
A chaque fois que la botte de l'officier le frappait, il se contentait de ricaner faiblement.
L'impérial rapprocha son visage de celui de son prisonnier:

"Dernière chance, S'ooyma; qui dans ta cellule en faisait parti?"

Devant l'absence de réponse, le bourreau envoya un dernier coup de genou à sa victime, puis la laissa s'effondre sur le sol crasseux de sa cellule.
Il se mordit la lèvre et poussa un grognement de rage; les prisonniers allaient sans doute finir par être emmenés. Il frappa à la porte.

"Le peloton est prêt?"

"Nous attendons vos ordres, lieutenant."

"Très bien. Allez-y, emmenez-le."

Ce fut presque inconscient que les gardes trainèrent le Twi'lek dans les couloirs du bâtiment; S'ooyma, plongé dans un monde d'ombres, ne se raccrochait au monde réel que par des bribes, comme le bruit humide de la semelle d'Etera Slanz, qui, tâchée de sang, rythmait cette lente marche vers la mort.
Il ne leur fallut que peu de temps pour atteindre leur destination: une arrière-cour, propre et lumineuse, dont le plafond semblait s'élever bien plus haut que la normale.
Semblables à une ultime haie d'honneur, cinq stormtroopers attendaient, au garde-à-vous, et dans les yeux morts de leurs effrayants casques, se reflétait l'impitoyable botte de l'Empire, qui allait écraser un rebelle de plus.
S'ooyma allait quand même mourir; pas en héros, mais en lâche; pas en martyre, mais en traitre.
Vivre libre ou mourir? Ce genre de slogan ne l'avait jamais vraiment attiré; non, son exécution ne serait placée que sous un seul signe: celui du blaster, froid et imperturbable.
Il fut donc attaché, appuyé contre un mur qui écorchait sa peau déjà meurtrie; il savourait ces souffrances, qui allaient être les dernières.
Les soldats étaient déjà prêts, et braquaient leur cible dans un parfait alignement; S'ooyma n'avait même pas entendu l'ordre; il prêta l'oreille un instant à Slanz, qui s'était posté à côté de ses hommes.

"Feu!"

Dans une éblouissante rafale, dans un râle électrique, dans une certaine justice, enfin, Soo, du clan Yma, rendit sa vie pathétique à la Galaxie; son dernier regard, vers les étoiles, était celui d'un chien apeuré.

HJ: Mondoroin, le retour!! ^^

Mondoroin sent Calli qui commence à l'inspecter, il se sent un peu gêné : aucune personne ne s'était occupé de lui comme ça. C'est la première fois que le Defel ressent des sentiments comme ceux là vis à vis d'une personne. Des frissons lui parcours le corps lorsque Calli passe ses mains. Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

Malheureusement , Mondoroin ne peut rien voir, il aurait aimer voir Calli et ses réactions....

[HJ : Bon, après tout Re'sha m'avait confié son perso, alors je me permets de lui faire dire un mot.^^]

Re'sha sursauta presque en entendant ce nom :
"Lighthunter ?"

Miles ne prit pas le temps de savourer sa joie, il enchaîna sur sa lancée, toujours plus véhément :
"Oh le misérable pourceau ! Il voulait nous vendre du matériel militaire, déclassé soit-disant. Et maintenant... J'en sais un peu trop à son goût."

hj : loool Calli le retour

Calli a eu une idée faire croire qu'elle ne parle pas un mot de basique et faire semblant de ne plus avoir toute sa tête, la jeune trianii cependant s'occupe bien de Mondoroin pour voir si il n'est pas blessé . Elleespère qu'il va comprendre et lui-même jouer le jeu

-dommage je pas parler basic sinon pouvoir parler avec toi

dit-elle en exagérant l'accent pour montrer qu'elle parle très difficilement , elle a murmuré ces mots a l'oreille du défel pour que l'empire ne croit pas que ces phrases difficilement arrachés n'aient été prononcés intentionnellement

La trianii espere que Mondoroin aura la même idée, ainsi les officiers de l'empire parleraient devant elle sans crainte et quelques infos pourraient leur être livrés

Elle apperçoit aussi Milesde retour mais ne dis rien, son état n'est pas des merilleurs mais il est conscient cette fois, elle se demande ce qui s'est passé mais ne le demande pas ! Après tout elle ne parle pas et ne comprends pas le basique !

hj: mince necore mal lu va falloir que je relise excusez(moi je vais modifier !

par contre pour l'enregistrement je sais ! mais Calli non ce qui va rajouter du piment ^^ dans un véhicule elle ne s'imagine pas qu'on peut filmer , un peu ingénu la trianii ^^ la fougue et l'innocence de l'adolescente mdr

Edit : voila édité j'ai juste mis que c'est miles qui revient, elle penses pas a l'enregistrement mais espere que miles va comprendre son plan qu'elle penses bon ...ce qui n'est pas le cas encore une fois mes excuses

[HJ : cette fois c'est tout bon ! ^^]

Emporté dans son monologue, Miles continue à réfléchir tout haut. Loin au fond de son esprit, il s'émerveille d'être capable de reprendre le rôle de l'amiral Jol'Mede aussi facilement. Ca a toujours été un don, chez lui, de s'adapter à toutes les circonstances, mais là, reprendre cette personnalité lui semble aussi agréable que de retourner à la maison.

"Bon, il faut prévoir. Savoir, agir. Que va faire Stim ? Prévenir Yu, mais dans combien de temps pourront-ils réagir ? Et que feront-ils ? Négocier, sans doute, mais ce serpent de Slanz va-t-il lâcher prise aussi facilement ? Enfer... Je ne sers à rien, ici !"
Son explosion de colère le fait réaliser brusquement qu'il est observé. Pour un moment, il est vraiment revenu en arrière, à la grande époque de la Ligue des mercenaires Libres Kalirgaan. Le pouvoir, la liberté... Une horde de soldats armés jusqu'aux dents prêts à risquer leur vie pour le protéger... Et la liberté, loin des petits chefs comme Slanz...

*Mais qu'est-ce que tu fiches, espèce d'idiot ? Tu perd les pédales ou quoi ? Pourquoi vouloir balancer par le sas tout le travail accompli ces deux dernières années pour devenir officier de l'Armée Impériale ?*

Miles regarde de nouveau Re'sha qui le regarde, et trouve sa réponse. S'il y a un moyen de la sauver, il le trouvera. Dorénavant, il est de nouveau l'amiral Jol'Mede, en mission pour sauver une demoiselle en détresse, seul dans le territoire ennemi. Le seul réel problème, c'est que la Ligue ne sait pas où il est.
"Il va falloir agir, les enfants. Tenez-vous prêts, au cas où."

Etera se tenait juste à côté du cadavre encore chaud; le Twi'lek, dont les blessures fumantes perçaient les tenue sale, était baigné dans la lumière de l'arrière cour.
Sur un signe, les stormtroopers embarquèrent le corps, puis l'emmenèrent; le lieutenant, quant à lui, se dirigea vers une salle où un sous-officier était occupé à répertorier le matériel saisi. Il en envoyait ensuite la liste à divers autorités impériales.
Etera se pencha sur une table, à part, et saisit un bloc de données où il se mit à rédiger un rapport:

Rapport de mission, réf. n°2122356
Type: CONFIDENTIEL
Emetteur: Etera Slanz
Destinataire: Amiral B.Vandergard
Libellé: S'ooyma exécuté. Chrysanthème protégé; risques relatif aux autres membres de la cellule et au sous-lieutenant Miles Jol'Mede Vorterren. Infos BSi risquées. Demande extension pouvoirs.
[Signature Etera Slanz]

Puis il se saisit de la fiche, et en entama une nouvelle:

Rapport de mission Impériale Officielle, réf. réf. n°2122356
Emetteur: Etera Slanz
Destinataire: Amiral B.Vandergard
Libellé: Terroristes capturés et interrogés, armes récupérées. Dénommé S'ooyma mort après tentative d'évasion. Mission terminée.
[Signature Etera Slanz et sceau de l'Empire]

Puis il congédia l'officier, se mit à sa place, et communiqua ce qu'il venait de rédiger.

Croyant déceler une sorte d'appréciation dans le regard de Re'sha, Miles s'en trouve ragaillardi. Sa vanité n'a de meilleur miroir que les yeux d'une belle femme... Il réfléchit, réfléchit encore...

Il est interrompu par l'ouverture des portes et l'escouade de soldats-clones qui les accueille. Deux d'entre eux montent dans le fourgon et les jette proprement dehors. Mis en joue de toutes part, ils sont regroupés avec les autres rebelles capturés, en tout une douzaine de prisonniers. Ils sont sur le tarmac de l'astroport, et devant eux se dresse la silhouette agressive d'un T-220, vers lequel ils sont poussés sans ménagements. La troupe des vaincus est conduite en file indienne à l'intérieur du vaisseau de transport.
Là ils sont séparés, Miles n'a que le temps de jeter un dernier regard vers Re'sha avant de se retrouver à trotinner le long de larges couloirs, encadré par deux Stormtroopers. Ceux-ci le font entrer dans une petite salle, où l'attend un sous-officier.

"Déshabillez vous. Déposez tout à vos pieds."

Miles s'exécute, et laisse sur le sol la chemise d'infirmerie, son pantalon civil, ses sandales et le reste. Nu comme un ver, il attend la suite.

Un des clones s'approche et le scanne sous toutes les coutures.
"Hé, regardez ça !"
Sous son doigt ganté, un mince tatouage est lisible entre deux cicatrices sur la peau de Miles. RR-C-5438-363, son numéro d'identification de l'armée.
"Un salaud de déserteur, les gars. Rien qu'un minable traître." Pour mieux appuyer cette déclaration, il envoie un coup de coude féroce dans le dos de Miles, qui s'écroule.
Le sous-off s'approche et jette un paquet orange devant la face de Miles contorsionnée par la douleur et la surprise.
"Fais voir ? Ha ouais... Un officier, en plus... Tiens, ça me débecquette.
D'un coup de talon bien ajusté, il envoie Miles rouler deux mètres plus loin.
"Habille-toi, déserteur. Et plus vite que ça."

Le souffle coupé par la douleur, Miles parvient à hoqueter :
"violation... règlement... TP 03..."

Il hésite à expliquer la situation aux soldats. Il n'était pas sûr de pouvoir les convaincre, et de plus, ça risquait de compromettre sa couverture de mettre 3 inconnus dans la confidence. Sa dernière défense était de faire appel au règlement qui interdisait les "sévices non nécessaires sur les suspects".

"C'est qu'il nous ferait la leçon, en plus ? Tiens ! (nouveau coup de pied dans les flancs. Cette fois-ci, Miles réussit à interposer son bras valide le long du corps. La douleur fut cuisante, mais c'était le bon bras, celui dont les os avaient été remplacés par des prothèses en carbone-acier.) "Je t'ai dit de t'habiller."

Lorsqu'Etera revint près du fourgon, celui-ci était vide. Dans un beuglement, il interpella le premier soldat qui passa:

"Où sont les prisonniers?"
"Heu... on les a emmenés lieutenant. Pour le transfert."

Courant presque à traverss les couloirs, Slanz se précipita vers les salles d'interrogatoire, et ne ralentit sa course qu'en entendant , dans une pièce proche, une discussion qui avait l'air mouvementée:

"Un salaud de déserteur, les gars. Rien qu'un minable traître."
"Fais voir ? Ha ouais... Un officier, en plus... Tiens, ça me débecquette.
"Habille-toi, déserteur. Et plus vite que ça."

Ecoutant les coups, et la voix vacillante de Miles, l'officier hésita à intervenir. Après tout, son subalterne avait pris ce risque lors de son inflitration; et il s'agissait là d'une excuse parfaite pour le lieutenant. IL attendit quelques instants, puis rentra d'un pas vif dans la pièce:

"Soldats, qui est cet homme?"
"Un déserteur, mon lieutenant; l'était avec les autres."
"Parfait. Prenez l'interrogatoire en notes, puis mettez-le avec les rebelles."

Puis Etera se tourna vers Miles; celui-ci n'était pas encore habillé, et visiblement venait d'encaisser plusieurs coups. Le visage impassible et martial, la voix glaciale et autoritaire, il s'adressa au prisonnier:

"Nom, grade, unité!"

Miles se releva péniblement pendant qu'Etera questionnait les brutes qui l'avaient proprement roué de coups. L'interlude était bienvenu, même si il aurait préféré voir une autre tête...
Lorsque Etera s'adressa à lui, Miles focalisa toute son attention sur ce problème particulier : quel rôle tenait-il qu'il joue devant les autres soldats ? Et de là, quelle serait la fin de l'histoire pour Miles ? Face à un serpent-minute tel que Slanz, et sachant ce qu'il savait... Il lui restait une carte à jouer... Son joker, avec tous les risques inhérents.

"Lieutenant Vorterren."
Miles laissa trois secondes pour que l'information pénètre les esprits des soldats présents. Quand il fronçait légèrement les sourcils et crispait sa machoire, il ressemblait vraiment au portrait de son père. Il fut récompensé par la lueur à la fois surprise et horrifiée du caporal.
"CCE-56"

Miles parvint à grimacer un sourire sanglant (sa lèvre était éclatée) à l'adresse du caporal :
*Bravo, tu a cassé la figure du fils de l'amiral*

Etera resta impassible, et fit signe aux autres soldats de continuer à prendre des notes. Il s'adressa de nouveau à Miles, à peine plus tendu:

"Vous avez été capturé en compagnie de terroristes. Niez-vous être un déserteur et un traire à l'Empire?"

Cette fois, Miles n'avait plus le choix. Au timbre de la voix de son (ex ?) supérieur, il comprenait que le moindre faux-pas serait fatal. Slanz avait-il compris que Miles le soupçonnait ? Il était moins bête qu'il n'en donnait l'air, le fourbe... Finalement, c'était une bonne chose qu'il y ait ces témoins.

"Bien sûr. Gloire à l'Empire."

hj : faudra nous dire quand intervenir je veux pas faire de betises encore

Calli grogne elle est face aux deux impériaux qui la garde, avec leurs armures pas moyens de leur mettre un coup de patte bien placé. Ceux-ci la pointent de leur blaster et effrayée la trianii reste sagement dans son coin grognant sourdement, elle pense a Mondoroin et s'inquiète pour lui.

La jeuen trianii finit par se coucher dans le coin et a essayer de s'endormir, elle a encore mal aux côtes ou les impérieux lui ont donnés des coups, sa constitution ragile la rend plus vulnerable, son oreille droite est déchirée dans le bout arrondit et ca fait très mal. C'est un tir de blaster qui l'a frolée quand elle a tentée desespérée de s'enfuir en sortant du fourgon. un coup de crosse a augmenté la blessure et le sang coule, tombant jusque dans ses yeux .

Etera se rapprocha de Miles, et son air devint féroce lorqu'il l'empoigna par le col. Il voulait jouer le rebelle? Parfait, cela ne pouvait que l'arranger.

"J'vous en f***rai, moi, du gloire à l'Empire! Que faisiez-vous avec les terroristes? Répondez!"

Miles soutint le regard planté dans le sien :
"Vous vous oubliez, lieutenant. Je suis une taupe, bien entendu."

Miles sentit l'étreinte sur son cou se relâcher à contre-coeur. Il en profita pour se pencher sur la combinaison orange en étouffant un gémissement de douleur. Cette fois, il avait bien une ou deux côtes de cassées... *Ouille* Ces brutes ne l'avaient pas raté.

Il regroupa tout son courage avant d'entamer le pénible processus d'habillage de la combinaison de prisonnier.
"Maintenant, à moins d'un contre-ordre signé du vice-amiral, j'aimerai poursuivre ma mission, qui est de veiller à ce que le chef de ces rebelles ne tente rien de néfaste, et de glaner tous les renseignements possibles avant leur interrogatoire."

Etera eut soudain une idée, puis un sourire mauvais; il s'approcha de Miles, le regarda dans les yeux, puis le poussa violemment au sol;

"Vous voulez me faire croire à une histoire pareille? Qu'est-ce qui me prouve que vous n'êtes pas un simple déserteur? Montrez-moi votre ordre de mission!"

Miles chuta au sol et tenta de se relever. Etera était décidément dangereux et déterminé à effacer toutes les traces de ses manoeuvres frauduleuses. Il était même prêt à le supprimer lui, le fils de l'amiral Vorterren.

"Demandez à Tchekov. Il saura récompenser votre zèle."

[HJ : On n'avait pas décidé du nom du vice-amiral qui commande le destroyer impérial en orbite. Mais Miles connaît bien ce milieu, tous des 'mais' de son père, et il sait à peu près qui commande quoi et où]