Il était temps de rentrer.
Dans le vaisseau, l'ambiance était au silence plombé. Il faisait anormalement chaud, et à la vague d'adrénaline avait succédé la petite déprime du
bounty hunter qui se demande comment il va renouveler sa licence.
Dans l'astroport aussi, l'atmosphère était tendue. Des gardes patrouillaient, et le
Burning Reborn ne mit que quelques minutes à atterrir (ou plutôt, souterrir), le trafic aérien ayant été complètement bloqué.
Chaque écran, qui diffusait auparavant de la publicité et les adresses des meilleurs bars du coin, égrenait des messages impériaux tel un sinistre chapelet :
"Foutue planète!" marmonna Jol'ju en chemin pour le
Bureau des douanes.