Départ précipité...

Baie n'avait aucune expérience de l'exfiltration, - elle n'avait jamais eu d'ambition pour cette activité - mais elle savait être discrète quand elle le voulait : savoir entendre le pas de ceux qui vous suivent est utile quand on veut les semer ; d'ailleurs, les troupes locales n'ayant aucun soupçon envers Baie, elle ne fut pas suivie - c'était logique ; en tant que membre de la Flotte Impériale, elle était tout de même assez libre de ses mouvements, - du moins tant qu'elle ne recevait pas d'ordres ou de missions précises.

Elle avait voulu éviter les bars et les cantinas de l'astroport, préférant ne pas être vue dans de tels endroits : c'eût été très louche, surtout pour une jeune femme aveugle, même si beaucoup de soldats s'y retrouvaient !

Baie voulait donc négocier directement avec le propriétaire du hangar : celui-ci devait bien connaître quelques pilotes susceptibles de vouloir l'aider contre sa solde... Au moins, ceux dont les vaisseaux avaient atterri dans son anneau.

Son véhicule se gara à quelques mètres su bâtiment à moitié en ruines - mais ça, Baie ne pouvait ni le voir, ni le savoir - et la jeune fille en descendit.

Elle s'approcha à tâtons de l'édifice, et le longea jusqu'à ce que sa main rencontre un interrupteur d'ouverture de porte, sur lequel elle appuya. Elle entra dans le hangar, et lança d'un ton incertain :

- ...Il y a quelqu'un ?

Une voix toute proche lui répondit :
- Je suis là, soldat. Qu'est-ce que vous voulez ?..

- Vos collègues sont déjà venus m'interroger deux fois, ma p'tite demoiselle... dit la voix masculine d'un ton glacial, puis, après un petit silence durant lequel il sembla se rendre compte qu'il venait de manquer de respect à un soldat Impérial, il ajouta précipitamment, avec une note de crainte dans la voix :
J'veux dire soldat ! euh...
- Je vais tenter d'oublier votre manque de déférence à mon égard répondit Baie, d'un ton aussi froid que le sien - et qui, pour une fois, devait lui seoir, en tant que sous-officier Impériale - , à condition que vous mettiez à ma disposition un moyen de quitter rapidement la planète, pour rejoindre Ryloth.

- Oh... Vous ne venez pas encore m'interroger, à propos de ces Reb's qui ont utilisé mon Anneau pour s'enfuir ?! Vous savez, j'voulais pas vous manquer d'respect, ma'ame, mais j'ai eu des tas d'embêtements, après ça : c'était il y quelques mois déjà, et depuis, vos collègues n'ont pas cessé de m'importuner ; et comment j'pouvais l'savoir qu'c'était des Reb's, moi, hein, ma'ame ?!
- Je viens de vous le dire, je ne suis pas là pour ça. trouvez -moi un vaisseau en partance pour ryloth, c'est tout ce que je demande !
...
- Ryloth, eh ..? C'était là-bas aussi qu'y voulaient aller... V'savez, y z'ont pas su que j'les ai entendu, mais... J'ai des oreilles, et j'sais les traîner où'squ'y faut...
- Ah oui ? répliqua Baie de son même ton froid. Je dirais plutôt que vous les laissez traîner là où elles n'ont pas grand' chose à faire... Et je suis prête à parier que vous n'avez rien dit à "mes collègues", si ?

le gérant prit un ton offusqué
- Ouais, m'dame ! que j'leur ai dit ! Bien sûr ! ... Euh... Vous... n'allez pas leur dire qu'je vous ai dit tout ça, au moins ?
- Je vous dit que je dois partir ! Je ne vais pas aller discuter avec "mes collègues", comme vous dites, mais trouver un vaisseau pour ryloth !

- Ah... oui... Ryloth... J'sais pâ trop...
- Qu'est-ce que vous ne savez pas , Si un vaisseau y va ?
Baie commençait à douter de la compétence du gérant, d'autant plus que sa voix avait perdu toute assurance au cours de la conversation. Elle le soupçonnait de mener un double jeu... Ou de chercher à éviter des ennuis.

- Ouais, ma'ame ! Et j'crois qu'vous zêtes bien pressée d'aller les r'trouver, ces Reb's... Votre uniforme, ça serait pas un déguisement, des fois ? V'zeriez pas des leurs, ma'ame, hein ?
Elle eut l'impression qu'il lui envoyait un clin d'oeil, mais elle ne put évidemment pas le voir
C'est qu'ça risque d'vous coûter cher, c'te fois-ci, ma'ame. 'Comprenez : j'veux pas d'aut'ennuis avec les Impériaux...
Et v'z'avez pas l'air d'êt' un soldat Impérial, ma'ame, j'sais pô trop... si j'dois vous croire. Sinon, z'auriez pris un vaisseau d'la flotte d'l'empire, non ? Alors, combien v'z'êtes prête à payer pour aller ailleurs ?

- Qu'est-ce que vous racontez ?! répliqua la jeune fille, furieuse ! Un déguisement ? Comme ça, vous croyez qu'on trouve des uniformes impériaux à chaque coin de rue ? Vous pensez que je suis capable de choisir un déguisement, c'est ça ?
Mais ouvrez les yeux ! et elle pensa à toute l'ironie de cette petite phrase, prononcée par elle !
Tous les vaisseaux de la région sont mobilisés pour retrouver ces Rebelles ! il n'y a aucun "vaisseau de la flotte" disponible, comme vous dites !
Et d'ailleurs, tant que j'y suis...
Vous m'avez prise pour une rebelle, et avez voulu m'aider à partir, si je comprends bien ? Vous savez ce que vous feraient mes supérieurs s'ils apprenaient ça ?! Alors trouvez moi un vaisseau et dépêchez vous, avant que la conversation ne dépasse les limites de ma patience !!

- comme vous voulez, ma'ame rétorqua la voix du gérant, furieuse à son tour ( elle supposa qu'il cherchait à masquer sa peur de s'être fait prendre en flagrant délit de sympathie avec une "rebelle". )
Puis-je voir votre ordre de mission ?

- Comment ? Mais vous déraisonnez, mon ami ! Vous exigez de voir une lettre de mission militaire et confidentielle , Vous pensez sans doute qu'un soldat impérial vous présentera ses ordres de mission, à vous, un civil ? Que j'ai des comptes à vous rendre ?
Mais mon pauvre ami, vous perdez la tête ! C'est vous , au contraire, qui en avez à me rendre, à moi !
Alors procurez moi un vaisseau, avant que j'appelle mes supérieurs pour leur faire un rapport !

- J'suis navré ma p'tite ma'ame ( Baie sentit dans sa voix une trace curieuse d'ironie, une sorte de moquerie gouailleuse, comme si l'homme n'avait plus aucune crainte face à son uniforme )
Mais je n'peux rien pour vous, si v'n'avez pas d'preuve d'vot' engagement dans l'Empire : j'sort d'en prendre, vous c'prenez ?
J'ai eu des tas d'ennuis après l'passage des reb's précédents, 'voyez !
Si je n'suis pas sûr qu'v'zêtes pas une reb's vous aussi, j'peux pas vous aider !
Après tout : v'l'avez dit vous-même : je n'peux même pas imaginer c'que f'rait vos supérieurs s'y v'naient à savoir qu'j'ai aidé un Reb's !
... alors désolé, mais c'est non, ma'ame, tant qu'j'peux pas voir une preuve qu'v'zêtes bien en mission officielle pour l'Empire : après tout on sait jamais : V'z'êtes p'têt' dans l'armée Impériale, pour, comme qui dirait, espionner pour le compte 'des Reb's, hein ?


Baie en eut le souffle coupée. Elle s'était faite avoir à son propre jeu, et elle était furieuse que le propriétaire de la voix - qu'elle trouvait de moins en moins supportable - ait utilisé ses propres paroles pour les retourner contre elle !
La négociation s'engageait mal : il n'était plus du tout impressionné par son uniforme, et cela s'avérait bien plus difficile que prévu !

La jeune fille reprit rapidement ses esprits. Elle se dirigea vers l'extérieur, dans l'intention de trouver une comcabine publique ( même sur Tatooine, on pouvait en trouver dans un Astroport.

- Très bien, vous ne me laissez pas le choix. Quand je reviendrais dans quelques minutes, vous aurez plus de mal à jouer ce jeu-là avec moi. Vous allez perdre votre superbe c'est moi qui vous le dit.
avertit-elle d'un ton encore plus tranchant que d'habitude.
Elle n'avait pas de temps à perdre. Elle n'était pas en position d'appeler toute la garnison de la planète à la rescousse, mais en tant qu'infirmière ayant le grade de caporal, elle pouvait avoir l'autorité nécessaire sur un soldat ou deux - de quoi intimider le gérant - du moins, elle l'espérait...

Elle tâtonna quelque minute pour retrouver la sortie, et se dirigea vers l'endroit le plus bruyant qu'elle entendait. Un groupe de marchands était en pleine discussion sur le prix du carburant spatial, qui avait subi une hausse dûe aux événements récent ; les cargaisons arrivant sur Tatooine étant désormais inspectées, leur prix avaient déjà augmenté légèrement.

- Citoyens, je cherche cherche une cabine de communication. Veuillez m'indiquer la plus proche, je vous prie.
- Bien ma p'tite dem... euh, madame ! Vous en avez une à moins de cinquante pas sur la gauche. Plein sud-ouest.
- L'Empire vous remercie, monsieur.
Elle eut du mal à retenir le frisson qui l'agitait en prononçant ces mots : si ses supérieurs savaient ce qu'elle tentait de faire réellement, elle ne donnerait pas cher de sa peau...
Elle entendit les marchands murmurer après son passage : ils se demandaient sûrement ce qu'une aveugle faisaient dans l'Armée Impériale...

Elle s'approcha pourtant de la cabine, en comptant ses pas - le marchand avait bien évalué : un peu moins de cinquante. Elle entra dans la cabine, tira un créditube de sa poche, tâtonna jusqu'à trouver la fente où elle devait l'insérer, et appela :
Elle demanda deux troopers en renfort à l'Anneau 69. A l'autre bout du fil, la voix partit d'un petit rire avant de lui répondre que toutes les forces de la planète étant mobilisées, on ne pouvait pas répondre à sa requête. Puis, après un petit silence qui flotta pendant que l'interlocuteur réfléchissait, il reprit :
- attendez quelques instants.
Une autre voix prononça quelques secondes plus tard...
- l'anneau 69... C'est celui qu'ont emprunté ces maudits Rebelles pour s'enfuir, non ?
- Je crois qu'oui, mon commandant ( Baie ne savait pas avec qui elle était en communication, elle décida d'user d'un grade intermédiaire suffisamment important pour ne pas vexer )
- Je suis le sergent tirailleur Artway, caporal. J'aimerais savoir pourquoi vous êtes sur place, ce n'est pourtant pas à vous de mener des enquêtes. Selon vots insignes, vous étiez affectée au bloc hospitalier miltaire, et ce n'est pas à une jeune fille comme vous de mener ces recherches. Enfin... Qu'avez-vous trouver.
- Sergent, je n'avais pas l'intention d'enquêter. Je cherchais...
( elle réfléchit quelques secondes ) un moyen de transport pour rejoindre une amie souffrante, car je suis actuellement sans mission particulière. On m'a informé que dans un cas comme celui-là, je pouvais me rendre sur les Mondes voisins, tant que le commandement en était averti ( elle espre que son mensonge est crédible )
mais durant ma conversation avec cet individu qui possède l'Anneau 69, j'ai appris qu'il avait caché une partie de la vérité à nos troupes : il a menti en prétendant ne pas savoir où se rendaient les Rebelles ( elle espère que ses déductions sont bonnes ) C'est pour cette raison que je demande des renforts qui puissent prendre cette interrogatoire en main à ma place.

- Très bien, ne bougez pas. Je vais vérifier tout ça.

Baie commença à paniquer : s'il découvre qu'elle a menti à propos de sa liberté de mouvement, elle serait bonne pour le conseil de discipline : les Impériaux ne plaisantent pas avec ces choses -là.
Elle se demanda comment elle avait fait poru en arriver là : elle n'a pas cessé d'accumuler les mensonges depuis qu'elle avait rencontré ce maudit méccano, et, pendant un court instant, elle se demanda si elle ne devait pas laisser tomber... Faire profil bas, reprendre une vie normale et continuer ses études sans faire de vagues.
Mais la voix du sergent l'interrompit dans ses pensées !

- Très bien, caporal. Effectivement, cet individu semble nous avoir menti ; je vais envoyer trois soldats pour le "cuisiner", mais au surplus, ce n'est pas grave : leur destination de l'époque est connue, elle nous a été révélée par le traître. Ce n'est que plus loin que leur trace se perd.
Vous avez fait du bon travail, mais vous avez ordre de réintégrer votre service, maintenant. Ne vous mêlez plus de cette affaire, c'est compris ?

Baie se retint de pousser un gros soupir de soulagement. Elle reccroche le com' et récupère son créditube. Finalement, elle ne risque plus grand'chose... Bien sûr, son nom sera mentionné dans un rapport, ce qui très ennuyeux et elle n'a plus les coudées franches pour négocier avec le gérant de l'Anneau d'atterrissage. Mais quand elle reviendra le voir, il est certain qu'il se pliera à tous ses caprices, s'il ne souhaite pas avoir une autre visite de ses collègues...

Baie s'éloigna donc lentement de l'Anneau.


[HJ] J'attend des nouvelles de Yelem avant de continuer... [/HJ]


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[HJ] Je crée le perso au plus vite

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$9
Depuis ici : Siège social de la société « Ronhil Robotic & Informatic » sur Corelia
Quelques jours plus tard (après le décès de Aym..donc maintenant pour Baie), l'homme débarque sur Tatooine.

Arrivé depuis le hangar 71, où un paquebot de luxe vient d'atterrir. L'homme, ou plus précisément un Fallen se dirige vers l'aire de taxi à côté du hangar 69 (le hasard fait bien les choses ).
Le Fallen est impressionnant de par sa taille et culmine largement parmis la foulle.
Alors qu'il fait signe à un taxi en approche, une personne attire son regard. Sans aucun doute, cette personne est Baie Dhay, elle fait partie des 6 personnes qui ont retenue sn attention, et fasait partie de l'équipe médicale qui s'est occuppée d'Aym.
Laissant le taxi, le Fallen se dirige d'un pas sûr vers la femme.

Yelem RONHIL a écrit:

[HJ] Je crée le perso au plus vite

[HJ] Tu as du temps : je ne pourrais pas poster ce week-end, je serais à Poitiers [/HJ]

Oak détala brusquement et bouscula légèrement une jeune fille qui s'éloignait lentement de l'anneau. Voilà du temps de gagné, pensa t-il. Si l'intrépide pickpocket était entré là, il allait bientôt le savoir. Sans même se rendre compte qu'il l'avait bousculé, le Gran commença ses investigations :

- " Pardon Moiselle, z'avez pas croisé un petit... ( Il s'interrompît progressivement. Il avait abordé la fille avant de se rendre compte qu'elle ne voyait pas. Quel comble, se dît-il, de lui demander ça. Mais plus grave encore, à ce moment même il prît conscience qu'il venait de la bousculer. Il prît donc le temps et la délicatesse pour s'excuser ) Oh mais je vous ai bousculé. Veuillez me pardonner, je suis vraiment confus. Vous voulez que je vous reconduise ? Si j'peux faire quoi que ce soit... ( Oak se confondait en excuses. Cet incident lui avait presque fait oublier le Sneevel et la trousse à outils. )

Alors que le Fallen se rapproche de la jeune femme, celle-ci se fait bousculer par un Gran. Le Fallen entend ce que dit le Gran...et évidemment le Gran ne peut rater le Fallen.

[HJ] le Fallen est un PNJ dont voici la feuille de perso : NELFA

Le personnage est impressionant par sa taille. Bien que son apparence physique ne soit pas, au premier abord très 'encourageante', il ressort finalement du personnage quelquechose de très charismatique, très attirant.

En offrant spontanément son service à la jeune aveugle, Oak s'était quasiment engagé à renoncer à sa traque.
Puis remarquant un individu d'apparence fort respectable qui s'approchait, le mécano voulût saisir ce qui était sans doute sa dernière opportunité de rattraper le chapardeur et récupérer son butin.
- « Monsieur, s'il vous plaît. Un petite créature haute comme ça (D'un geste, il mesurait la taille.), ça ne vous dit rien du tout ? Il m'a volé quelque chose. Si seulement je pouvais mettre la main dessus... »

....essayant de se débarrasser du bonhomme, le Fallen répond sur un ton très courtois.
Reprenant ses gestes
"Un petit bonhomme haut comme ça ! Il m'a semblé effectivement voir un personnage de ce type courir dans cette direction"
..montrant lissue opposée du hangar.

Après son court entretien avec le Falleen, dont la prestance avait inspiré à Oak qu'il s'agissait d'un être de confiance, il passa sous une arche de béton et traversa le portique indiqué. Il accéda dans les intérieurs grâce à un sas.

Débarrassé du Gran, le Fallen peut s'occupper de la jeune femme.
[HJ]...en espérant que son joueur revienne rapidement

[HJ] pardon, pardon ! Me voici [/HJ]

La jeune femme, elle-même, est assez gênée de la survenue d'Oak : elle devait retourner au plus vite au bloc hospitalier, mais elle ne veut pas adopter une attitude suspecte, aussi tente t-elle tant bien que mal de paraître courtoise en parlant le moins possible.

- Ce n'est pas grave... Ne vous en faites pas... Non, je n'ai perçu personne... Je dois y aller... On m'attend quelque part...

Chaque phrase étant un peu plus sèche et abrupte que la précédente. Elle est soulagée quand un second "homme" arrive et s'occupe du premier, mais elle n'a pas le temps de s'esquiver : Déjà le "volé" est reparti à la recherche de son chapardeur, et elle sent la deuxième créature se tourner vers elle.

Sans vouloir se montrer inquiète, elle essaye de s'éloigner discrètement.
- Eh bien, à une autre fois, peut-être...

Visiblement la jeune femme est pressée. Débarrassée du Gran, elle semble également vouloir se débarrasser du Fallen.

Prenant sa voie la plus posée et la plus chaleureuse
"Docteur ! Docteur Dhay !"
Le Fallen sait très bien que la jeune femme n'est pas encore médecin, mais espère toucher sa fierté.

Baie s'arrête sur place. Pendant une horrible seconde, elle hésite. Elle doit retourner à l'hôpital. elle s'est déjà mise en danger en essayant de quitter cette fichue planète, et voilà qu'elle se fait aborder par deux personnes inconnues, et avec qui, en tout état de cause, elle ne devrait pas lier de relation, sous quelque forme que ce soit.
Apparemment, la personne ne la connait pas : elle n'est encore qu'infirmière. Et elle se demande en quoi ce type pourrait avoir besoin d'une infirmière aveugle.

Elle sait pertinemment qu'elle ne doit pas se retourner. C'est toujours dans les moments comme ça, quand elle regarde des holo-films, qu'elle a envie de dire au personnage principal de continuer sa route sans s'arrêter : et et aujourd'hui, le personnage c'est elle, sauf que la situation est beaucoup trop réelle à son goût. Allez, avance, ne te retourne pas, s'il te plaît !! surout, ne TE RETOURNE PAS..! mais malgré ce qu'elle pense, elle n'a plus d'options : elle s'est déjà arrêtée. Elle se sent obligée de se retourner. Elle sait que cela va l'entraîner dans des péripéties bizarres ou romanesques, exactement comme dans les films holo, au cinéma, mais elle n'a pas le choix.


Tout en se retournant, elle sent un grand froid envahir son échine, et s'étendre à tout son corps. Qu'est-ce qui va m'arriver, mais qu'est-ce qui va se passer ? J'aurais dû rester dans mon bloc, et me tenir tranquille. Qu'est ce que je fais ici ?
Tout ça parce que j'ai assisté une fois de trop à un décès... J'ai pourtant déjà vu des gens mourir... Elle s'est retournée.

- Vous vous trompez, je ne suis pas docteur.
dit-elle de son ton péremptoire habituel.
Curieusement, elle constate que même paniquée, elle ne peut pas se départir de son attitude froide et sèche. Elle a joué trop longtemps de ce comportement pour en changer, maintenant, se dit-elle, même quand elle a peur.

Sentant la jeune femme froide et distante.

Prenant un air sympatique
"Peut-être, pourriez vous m'aider, je dois rejoindre le poste militaire, et notament l'hopital militaire. Peut être pourriez vous m'aider à y'aller. Je vous expliquerai pendant le trajet comment je connais votre nom"

Baie n'est certes pas rassurée, loin de là, mais apparemment, ce n'est pas après elle que ce type en voulait. Elle commence à se détendre un peu, mais reste sur ses gardes.

- ...Affirmatif. Mon véhicule ne doit pas être très loin, si vous me conduisez jusque là, vous pourrez monter avec moi et m'accompagner jusqu'à la garnison...
Le trajet est préprogrammé. s'empresse t-elle d'ajouter, pour le rassurer : ce n'est pas elle qui conduisait, évidemment.
Elle lui indique l'endroit où elle a parqué son landspeeder, quelques rues plus loin...
Tout en marchant lentement ( et à tâtons ) pour s'y rendre, elle lui demande

- Pour quel motif vous voulez vous rendre au bloc hospitalier ? Vous connaissez quelqu'un, là-bas ?

Arrivé au véhicule, le Fallen lui ouvre la porte (galanterie) :
'bruit de portière'
"Je vous en prie"
'bruit de la portière se fermant dèrrière la jeune femme'
"Déja ! je voulais m'excuser pour mon intervention impronptue dans la rue. Vous ne me connaissez pas, et j'èspère ne pas vous avoir effrayé"
...cours silence....pour voir la réaction sur le visage de la jeune femme.
"...En ce qui me concerne, comme vous avez put le constater, je vous connait. La moindre des chose est donc de me présenter à mon tour"

La jeune femme s'adresse à l'ordinateur du véhicule : il s'active par reconnaissance vocale, et le speeder démarre.
Durant le trajet, Baie se tourne vers son accompagnateur et réplique d'un ton neutre, poli mais presque indifférent :
- Eh bien, je vous écoute... Qui êtes vous ?

Par un phénomène inexplicable, Baie a la sensation curieuse d'être un peu plus aveugle depuis que l'homme l'accompagne.
Ce doit être le stress, avec tous ces événements. Je n'arrive plus à me contrôler.
Il semble, en réalité, que Baie perçoive moins l'environnement qui l'entoure parce qu'elle a tendance à se replier sur elle même, après ses discussions avec le propriétaire de la plateforme d'atterrissage 69, et l'échec de ses plans.

NELFA sent clairement la nonchalence de Baie. Sa présence semble également la perturber.

Prenant un air embarrassé
"Je m'appelle NELFA...mais...je sens que je gène..je ne voulais nullement vous importuner. Je n'aurait pas dut vous importuner ainsi dans la rue. J'aurai dut prendre un taxi pour me rendre sur place..."

La gêne du Fallen est très convaincante 'je peux faire un get si tu veux'

[HJ] pas la peine, entre nous..! [HJ]

Baie tente de se détendre un peu. Apparemment, sa gêne subsiste, mais ne semble pas liée à la présence du Fallen. La jeune femme parvient à retrouver son ton froid habituel, pour lui répondre :

- Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas en cause. J'ai eu une matinée difficile, c'est tout. Mais...

Elle essaye de ne pas vexer ou froisser le Fallen ; cependant, elle n'est pas certaine d'y parvenir
- ...Comment se fait-il que vous me connaissiez, monsieur ?