[Quartiers de l'Amirauté] Entrevue avec le général Gurval

[HJ : Benoît, est-ce que tu peux nous créer le lieu suivant, STP ?
Quartiers de l'Amirauté : ensemble de bâtiments administratifs placéssous très haute sécurité, ils abritent le coeur de la Marine Impériale : renseignements, opérations, gestion des carrières...
Merci


En provenance des hauts quartiers de Coruscant]

Patiemment, Auria attend leur tour d'être scannés et identifiés. Elle réfléchit aussi au motif de sa visite.

L'estomac de la jeune se serre. Va-t-elle passer? En effet, si elle pu tricher sur sa panète d'origine, ce n'est pas dit qu'elle puisse passer ce contrôle.

Ne cédant pas à la peur, Fia décide de prendre les devants. Elle se dirige vers son sac et se saisit de ses papiers d'identité. Et s'approche d'Auria.

Voilà Mme.

Puis retourne à sa place. Elle espère qu'ils ne seront pas contrôlé mais on ne sait jamais. Le nom de sa maîtresse peut lui accorder une faveur ou un contrôle rapide. Mais il ne faut pas montrer à Auria ni même à Bothari qu'il y a quelque chose qui cloche.

Le garde empoche les ID des trois passagers pendant que leur véhicule est minutieusement passé au scanner. Ce contrôle, pourtant routinier, est effectué avec beaucoup de soin. L'officier revient du poste de sécurité et annonce :

"Désolé, madame Vorterren. Mais votre passagère ne possède pas l'accréditation niveau 4 nécessaire pour pénétrer."

Bien sûr !... Auria s'en voulait d'avoir oublié ce détail... Bothari et elle avaient été depuis longtemps accrédités pour certains hauts niveaux de sécurité... Mais pas Fia.

"D'accord." Auria appela le bureau de l'amiral Gurval.

"Auria Vorterren. Veuillez prévenir l'amiral que je souhaite le rencontrer pour un problème de sécurité. Il peut me recevoir ? (...) Très bien. J'ai un problème, pourtant : je suis au poste de contrôle de l'entrée 6, mais un de mes suivants doit être accrédité S-4. Que pouvez-vous faire ? (...) D'accord. Merci."

"Quelqu'un va venir."

En attendant que la machinerie administrative se mette en branle, Auria regardait pensivement par la fenêtre. Très doucement, elle demanda :
"Fia ? Avez-vous déjà été amoureuse ?"

Fia ne rougit même pas à cette question et répond avec un ton si froid que l'on se demande si un jour son coeur a aimé.

Non, Mme. L'amour des hommes ne m'a jamais affecté. Je ne permettrais jamais à un homme de souiller mon corps pour satisfaire ses désirs...

Fia a en effet jamais connu l'amour. Ce n'est pas une chose qui lui était permis de penser lors de sa formation. De plus, elle ne fait pas la différence entre amour et loyauté...

... Mais j'admire les femmes qui ont succombaient aux hommes... Et surtout qui ont enfanté car cela me paraît être la plus chose au monde... Même si on met sa vie en danger lorsque l'on a un enfant... La peur qu'il arrive du mal à notre enfant... J'admire ce courage... cet amour inébranlable...


Fia pose la main sur une vitre du vaisseau. Et fait grincer son doigt sur le verre.

L'amour n'est-il pas aussi effémère que ce son? Regardez votre ami... Qui n'a pas su dire non... L'amour est le pouvoir le plus puissant du monde... Á la fois beau mais dévastateur... Il ne vaut pas jouer avec... Il peut rendre plus frt mais peut aussi être la cause de beaucoup de faiblesses... Combien de grands conbattant ont baissé les armes lorsqu'on s'en prennait à leur famille... C'est pour cela que je ne veut pas aimer... Ainsi je ne met la vie de personne en danger à part la mienne... Afin d'accomplir mon devoir...

Fia fait grincer une nouvelle fois son doigt...

Auria prend un air compatissant à l'allusion de Fia sur les rapports éventuellement "violents" entre les hommes et les femmes. Elle se retient de jeter un regard à Bothari derrière la vitre qui les sépare. Lui qui, même s'il semble ne pas s'en souvenir, a autrefois violé une femme pendant la salle guerre civile qui a ravagé leur planète...

"Je partageais vos vues sur la magie de l'enfantement. Je n'ai eu ce bonheur qu'une seule et unique fois, mais... dans des circonstances difficiles. C'était surtout très médicalisé et...."
Auria se caresse le bas-ventre d'un geste inconscient, avant de se reprendre :
"Mais ce fut une grande joie de voir grandir Miles. Un combat de tous les jours, aussi. Mais j'étais heureuse d'avoir un enfant de mon mari. Dans un sens, et même si peu de personnes peuvent le comprendre, il est le meilleur de nous deux."


"Vous devriez tout de même... enfin, je ne veux pas m'immiscer dans vos sentiments personnels, mais... je trouve triste de s'interdire l'amour... Et... aucun combat ne vaut de sacrifier l'amour. "

Le capitaine des gardes revint enfin, avec un identificateur palmaire qu'il tend vers Fia :
"Mademoiselle, si vous voulez bien vous identifier..."

Fia écoute attentivement les dires d'Auria. Elle ne connaît son fils, mais elle semble très perturbé vis à vis de son enfant. Elle sourit à la réaction de sa maîtresse.

Mme, afin de vous suivre je ne peut me permettre d'avoir un compagnon ni même d'enfant. Mon métier m'ordonne de vivre non pas pour moi mais pour vous...

Fia vient de souligner toute profondeur de sa profession. Elle n'est pas elle mais un part de son maître.

Soudain le garde arrive. La jeune femme sents ses palpitations accélérer mais répond très calmement.

Fia Soar, suivante de Mme Auria Jol'Mede.

La jeune femme sort de sa poche une fiche identitaire avec son numéro de matricule répertorié par le C.I.G.S.



L'homme passe un appareil à infra-rouge. Ça ne marche pas. Fia garde son calme et affiche un léger sourire.

Navrée de vous retarder, Mme.

Le garde repasse l'appareil sur le code barre. Un tilt sonore signale que la fiche n'est pas valide. Le soldat sort un appreil téléphonique et rend compte de la non validité de la fiche à son supérieur.

Fia ne comprend pas. Le C.I.G.S. est un organisme de l'Empire, tout devrait bien se passer. Elle regarde Auria l'air totalement navrée malgré la terreur qui a envahi son corps. Ne voulant pas se faire découvrir Fia lance.

Laissez moi là... Je vous rejoindrez une fois le problème réglé. Je ne veux pas être la cause de votre retard.

Bothari l'air indifférent n'attache toujours aussi peu d'importance à cette "femelle".

Le soldat, sourit et lui montre le chemin à Fia qui s'avance en saluant Auria. Elle est amenée dans une pièce isolée du bâtiment.

[HJ]Résumé des deux posts dans la section + de 18 ans :
- Fia s'est faite violer par trois soldats
- Les soldats ont pris un prisonnier l'accusant lui du viol
- Fia a rencontrer un garçon issu de la même planète qu'elle [HJ]

Après le départ de Fia, plusieurs soldats arrivent pour fouiller. Un soldat se présente auprès de Mme Jol'Mede.

Excusez ces méthodes mais nous devons nous assurer qu'il n'y a ni mouchards ni dispositifs pouvant porter préjudice.

Après prêt d'une heure de fouille et d'attente. Un Sergent entre.

Je vous salue Madame. J'ai hélas une nouvelle des plus déplaisante à vous annoncer.

Bothari émet un rictus, comme s'il était fier de ne jamais avoir accordé sa "confiance" à cette fille.

Je ne sais pas trop comment vous le dire. Je ne comprends pas moi même comment cela a pu arriver....

N'arrivant plus à tourner autour du pot plus longtemps le sergent annonce la sombre histoire à Auria.

... ALors que votre suivante attendait dans une salle, un prisonnier qui s'est échappé s'est caché dans la salle en verrouillant la porte. Malgré ses efforts, votre suivante a été victime d'un viol et a subi des traumatsme autant physiques que psychologiques... Sachez que nous sommes navrés de cette histoire. La prisonnier capturé par trois de nos meilleurs soldats sera exécuté dans la soirée. Votre suivante ne tardera pas à revenir. Elle a tenu à ne pas vous faire plus attendre. Brave petite que vous avez là. L'Empire s'engage à protéger cette fille qui par conséquent ne pourra plus assurer ses fonctions de garde du corps...

C'est alors que Bothari tousse très fort et coupe le sergent.

Pas besoin je sui là! Comme quoi elle est beaucoup plus faible qu'elle ne l'a montré!

Il repense alors au combat qui l'opposa à la jeune femme qui s'était pourtant très bien défendu. Alors face à un simple priosnnier pourquoi aurait-elle perdu?

...Soit! continue le sergent. Nous avons préféré cependant mettre aurpès d'ele un de nos soldats médecin. Celui qui s'est précisément occupé de panser ses blessures.

Á peine finit-il sa phrase que Fia accoudée à Loan entrent, venant de la chambre où s'est fait soignée Fia. Sa magnifique robe verte opaline à paillette et son subtil maquillage ne laisse en rien croire que la jeune femme a été victime d'un viol il y a une heure à peine. Elle salue Auria mais à cause de ses douleurs encre fraîche ne peut trop se baisser.

Vraiment... Navrée.. Mme.

Brave enfant, reprend le sergent. Il est point facile de travaile rpour l'Empire mais c'est la voie la plus sage. Celle qui apportera le plus de satisfactions même si quelques sacrifices sont nécessaires à son obtention. Voilà je vous présente le soldat Sebas Parcip. Maintenant veuillez m'exucer mais je dois me retirer. Vous avez biensur autorisation pour rejoindre le Général Gurval qui a été mis au courant de cette malencontreuse aventure. Mais le devoir m'appelle. Bonne journée Mme.

Il se tourne vers Fia qui le regard vide ne bouge pas.

L'Empire va vous venger. Vous pourrez remercier les trois soldats qui ont capturé votre agresseur.

Le sergent sort laissant seuls les quatre personnes.

Loan s'approche d'Auria et la salue ainsi que Bothari.

Soldat Parcip Sebas, à votre service. Détaché par l'Empire pour prendre soin de la santé de votre suivante.

Fia qui ne semble pas avoir été affectée par l'agression, reste immobile. Quelle sera la réaction d'Auria? Malgré les douleurs physiques et le traumatisme moral, la jeune femme parvient à dire quelques mots.

Ne... vous en faites pas pour moi...

Mais où est passé la Fia d'y a deux heures? Celle qui se refusait à offrir son corps à un homme... Le choc est tel qu'il a changé la personnalité de la jeune fille?

Et oui. La culpabilité, le sentimenet de vengeance, l'indignation, la souffrance, la haine, la rage, le mépris... toutes ses émotions Fia les ressent. Elles hantent son corps et son âme depuis maintenant une heure. Et elle n'ont pas diminuée durant ces 60 minutes qui parurent pour la jeune femme durer 60 années.

Fia malgré le choc est toujours la servante d'Auria. Et on lui a toujours inculqué de ne jamais déranger son maître. Fia ne vit pas pour elle mais pour son maître qui en l'occruence, enfin en apprence est Auria. Depuis son enfance, on a appris à Fia que la vie d'une servante n'est rien. Qu'il vaut mieux perdre une servante au cours d'un comabt et éviter qu'un diplomate soit blesser. Sa vie ne dépend pas d'elle mais de son maître. Alors pour Auria elle doit taire ses petits soucis. Même si en l'occurrence ils sont de taille cosmique.

Quoiqu'il en soit, la jeune servante est dévorée par la haine et la revenche. Elle a la ferme intension, une fois sa mission terminer, de poursuivre ses violeurs. Quitte à tuer leur famille mais elle n'aura l'esprit tranquille qu'une fois ses trois agresseurs morts après avoir suoffert comme elle a souffert.

Jamais elle n'oubliera le nom des sergents Phil Chaq, Jedus Bler et Herc Jud. Jamais. Pour la première fois de sa vie, Fia pense par elle même. Enfin elle prend une initiative sur sa vie! Même si pour sa planète et pour son maître originel elle accomplira sa mission. Mais elle sait très bien qu'elle ne pourra pas vivre réellement tant que les trois pourceaux qui ont souilé son corps respireront, riront ou violeront d'autres filles.

La jeune femme réussit à prendre le dessus de cette manière. En succombant à la haine. Même si elle se voile la face car la souffrance est là. La douleur physique encore vivace. Elle avait deux voies devant elle : le pardon ou la vengeance. Elle a choisit le sien.

De plus, même si elle n'y fait pas encore tout à fait confiance. Le soldat Sebas Parcip ou plutôt Loan Kiard semble être son allié dans cette sombre affaire.

La servante s'avance vers Auria et lui dit.

Nous devrions aller voir le Général. Si le mari de votre ami mourrait part ma faute, ma douleur n'en serai que plus grande. Ma vie n'est rien face à celle d'un Impérial.

Loan fait un petit rictus et regarde Bothari. Ce dernier lui lance un regard noir et lui bouscule avec sa main.

Dégage minus...

Et il se dirige auprès d'Auria.

La gamine a raison. Ele nous a déjà suffisament mis en retard. Le Général se moque bien de la vie d'une servante!

Même s'il n'est pas très amical, non il ne l'ai pas du tout. Mais Fia n'écoute même pas ce qu'il dit. Elle constate juste qu'il ne souhaite pas parler de son agression. Fait-il ça volontairement ou non, quoiqu'il en soit la jeune femme appui son avis.

Bothari a raison Mme. On ne fait pas attendre un Général. Nous aurons tout le temps d'en parler mais le mieux est d'oublier au plus vite pour recommencer à vivre... Si vous le voulez bien, je vais changer de tenue pour ne pas entâcher votre rang, je ne suis que suivante et avec cette robe je déshonore votre personne impériale...

Bothari n'esprime rien. Cependant ses dires vont toucher la jeune servente.

Elle a raison! Avance gamine je t'accompagne...

Venir avec elle? Afin de la protéger...? Fia reste sans voix mais réagis très vite. Elle n'est pas encore prête à se retrouver seule avec un homme surtout un rustre comme Bothari.

Merci mais je décline votre requête. Mais je n'ai pas besoin de vous pour m'aider à me vêtir. Elle se tourne vers Auria. Je n'en est pas pour longtemps, c'est la dernière fois que je vous fais attendre.

Auria, après s'être emportée contre le sergent et l'incompétence des gardes, ne parvient toujours pas à digérer ce qui vient de se passer. Quand Fia arrive, elle lui prend les mains et, les larmes aux yeux, essaye de lui exprimer toute sa sollicitude :
"Fia... Je..."
Mais que dire ? Une nouvelle fois, c'est la colère qui remonte et elle se retourne vers le sergent :
"Comment ? Mais comment une telle chose a-t-elle pu se produire ? Je vous le garantis : des têtes vont sauter. Des têtes galonnées !"

Puis chacun semble vouloir effacer l' "incident" et continuer comme si de rien n'était. Auria ne peut s'empêcher d'admirer le courage et la force de volonté de la jeune fille. Son dévouement confine à l'annihilation de personnalité. Pauvre petite.
Lorsque Fia sort pour aller se changer, Auria insiste pour l'accompagner. Bothari s'avance mais elle le devance dans ses contradictions :
"Regarde : c'est une pièce sans issues, on sera juste à côté. Et dans le temple de la Marine Impériale, je ne risque rien, n'est-ce pas ?" Elle dirige ces mots nappés d'ironie amère vers le sergent impérial. Confus, celui-ci ne répond pas à l'attaque.

Fia accompagnée d'Auria est très génée. Elle ne veut pas parler de ce qu'il vient de se passer. Mais même si cela fait un petit moment qu'elle la connaît, elle sait qu'Auria n'est une femme faible. Cette "féministe" a déjà pris la défense de Fia.

Le jeune servante s'apprête à enlèver la sublime robe pour revêtir sa robe. La sienne, le contact avec le tissu, l'odeur... C'est inexplicable mais dans sa tenue elle se sent bien enfin mieux.

Elle se tourne vers Auria le regard craintif. Il n'y pas de paravant... En temps normal a n'aurais génée la servante de se changer devant son maître mais en l'occurrence, les marques de sont corps ne sont pas très belles. De plus après un tel choc elle n'est pas disposer à se montrer nue à qui qui se soit.

Elle se tourne pour pas qu'Auria voit la marme qui perle au coin de son oeil. Elle enfile doc sa tenue sur la robe. Une fois la tête enfilée mais pas les bras, Fia enlève l'autre robe. Ainsi sa tenue à servi de paravant.

Elle récupère la robe verte, l'étend sur le lit, la plis et s'en saisit.

Me voilà prête Mme. Ne faisons plus attendre le Général.

Il en fois du courage ou de la folie pour dire ça, alors qu'elle devrait pleurer, hurler, réclamer vengeance. Même s'il ne s'est écoulé que deux petites heures, pour la jeune fille s'est comme si le temps s'était arrété. Fia a pensé et repensé à la manière dont elle devait réagir.

C'est grâce en partir à la venue de Loan qui lui a remonté le moral. Lui aussi étant un espion Ralltirrien, la jeune retrouve un peu ses racines.

Malgré tout, même si ce n'est pas à dans son habitude, ia ne sourit pas mais pas du tout. Elle se montre forte mais elle ne peut se montrer réjouie. elle n'est pas si forte que ça...

Fia...

Auria hésite sur la suite... Elle ne veut pas remuer le couteau dans la plaie déjà béante, mais elle sent que quelque chose ne va pas. Elle veut entendre sa suivante raconter ce qui s'est passé avec ses propres mots. Mais elle déjà si peu loquace, comment la faire parler de CA ?
Elle s'approche d'elle, voudrait la prendre dans ses bras pour la réconforter, mais a peur une nouvelle fois de briser la sphère intime de cette fille si fragile. Elle se contente de lui prendre le menton et fixe son regard dans le sien.

Racontez-moi. Je VEUX savoir. Ne gardez pas ce fardeau pour vous, laissez-moi vous aider. Gurval et tous les militaires peuvent bien s'autodétruire, je veux entendre votre version.

La jeune femme regarde sa maîtresse avec incompréhension.

...Pourquoi...

Doit-elle dire la vérité ou le mensonge que les soldats ont raconté. Auria est-elle honnète ou une femme corrompue qui joue un double jeu. Fia est en proie au doute et cela peut être compréhensible.

Vers qui se tourner si ce n'est vers les siens... les Ralltirriens qui partagent la même souffrance qu'elle. La souffrance de son peuple est la raison qui l'a poussé à partir et qui la menée droit au massacre.

Fia doute et elle décide de ne pas dire ce qu'il s'est réellement passé. De plus Auria ne pourra rien y faire alors autant limité la casse. Malgré sa douceur sa maîtresse est dans le camps de l'ennemi. Alors Fia lui répète le mensonge que ses trois violeurs ont inventé pour s'en tirer.

... mais grâce aux trois soldats mon agresseur sera puni...

Fia verse malgré tout une larme de douleur.

... Nous pouvons y aller maintenant, ma vie n'est rien et vous le savez, sinon tout le monde serai magistrat et non paysan ou domestique... Cette hiérarchie des classes fait que cette agression ne doit pas affecter votre vie puisque je travaille pour rendre votre vie plus agréable et non vous la salir avec mes malheurs...

Vivre pour un autre... c'est horrible... et Fia commence à le ressentir... d'ailleur elle attend avec impatience une communication de sa vraie maîtresse restée sur Ralltirr.

Habituée à lire les sentiments chez les gens, elle qui a passé une bonne partie de sa vie à faire de la "politique", elle qui se targue de pouvoir déceler la duplicité et le mensonge derrière les flatteries, Auria met un moment à relâcher la pression sur la jeune Fia.

Soit.

Mais elle sait au fond d'elle-même que Fia lui cache quelque chose. Demi-vérités ? Omissions ? Toute cette histoire sonne faux. Pourtant... Qui d'autre pourrait avoir commis un tel crime ?
La situation lui rappelle le lendemain de l'attentat contre elle et Josip, 27 ans auparavant. Elle se revoit avec le masque à oxygène sur la bouche, écoutant le rapport de Josip sur l'attaque :
"Nous avons arrêté les coupables, ils ont tout avoué et seront pendus publiquement ce soir."
Auria avait eu du mal à croire à ce miracle. Comment un terroriste entraîné, ayant planifié son attaque avec tellement d'efficacité, aurait-il pu se laisser prendre aussi rapidement. Quelques jours plus tard, elle avait patiemment cuisiné Bothari jusqu'à ce qu'il avoue la vérité : l'Empire avait raflé quelques laissés-pour-compte et leur avait extorqué leurs aveux avant de les exécuter froidement. Des innocents étaient morts pour la justice de l'Empereur. Ce n'était pas la première fois qu'Auria était dégoutée des agissements de la clique du tyran, mais il lui semblait que c'était à cause d'elle que de pauvres types avaient trouvé cette mort cruelle.

C'est pourquoi elle se résolu à laisser Fia sortir. Peut-être plus tard, hors de ce refuge d'assassins. Peut-être que Fia aurait moins peur.

Fia est soulagée qu'Auria n'en demande pas plus. Et resort de cette pièce pour rejoindre Bothari et Loan. Elle affiche un sourire dicret à Loan. Bothari s'avance et dit :

Le Général a décidé de venir. Il arrivera d'ici peu!

Fia écoute mais sans trop y faire attention. Le général va venir... Puis elle percute que c'est sûrement l'occasion pour récolter des informations. Le fait de penser à sa mission lui vide les pensées. Son esprit est occupé à autre chose. De plus et par chance la jeune femme ne se souvient que de quelques flashs de son agression. Même si la souffrance y est, elle en est réduite.

Fia voit le visage de Loan pâlir au point de ressembler à un cadavre. Fia le regarde mais ne comprend pas ce qu'il a. La venue du général doit le mettre dans cet état.

Quoiqu'il en soit Fia profitera de l'occasion au maximum pour en savoir plus. Afin de remplir sa mission au plus vite et enfin pouvoir assouvir sa vengeance!

Fia sait très bien qu'elle ne doit pas rester dans la même pièce que le général. Le mélange des classes est très mal perçu. Tout en se déplaçant lentement, elle dépose sur une petite table un morceau de sucre dans la sucrière. C'est en fait un micro camouflé.

Bothari ni même Loan ne l'a vu. La jeune préoccupée par sa mission ne pnese instant même plus à ce qu'elle vivait il y a une heure. La présence de Loan l'a réconforte beaucoup, il est comme elle, il l'a comprend la soutient.

Elle lui fait un sourire et se tient derrière Auria. Si le général fait une sale mine Fia partira dans une salle en attendant. Son vrai maître, Ain Crohn recevra les information via le micro. En espérant qu'il ne finisse pas dans du café.

Mais Loan trouve un moyen pour s'isoler avec la jeune femme.

Si vous le permetez, je vais diagnotiscer Mlle Soar, dans l'éventualité où le Général demande des nouvelles sur son état.

Fia sourit et dit à Auria.

Ne parlez pas de moi mais sauver la vie du mari de votre amie ou la vie de ceux risqueraient de mourir inutilement...

Fia et Loan s'en vont vers une salle un peu plus isolée, laissant Bothari et Auria, seuls, attendre la venue du Général.

Revenus de la salle, Loan fait signe de la tête à Auria que tout va bien pour sa servante. Et se dirige vers une petite pièce au fond pour ne pas avoir à faire au général.

Fia reste auprès de sa maîtresse, elle sourit un peu plus pour ne pas entâcher l'image d'Auria auprès de l'élite de l'Empire. Á peine a-t-elle le temps de souffler, que le Général arrive. Il affiche un large sourire à Auria en la voyant.

Ma chère amie, commenent vous portez-vous? Pouruqoi m'avoir demandé?

Il ne prend même pas le temps de l'écouter et surenchérie de plus belle.

Autant moi que Josip sommes débordés. L'Empire, cette oeuvre merveilleuse prend du temps et du travail. Je n'aurais donc que peu de temps à vous accorder...

Il déhambule un peu dans la salla et continue de parler à une vitesse.

... On aurait localisé une cellule rebelle dans le secteur Abregado-Daï ou sur Ralltirr. Nous devons aller vérifier mais si c'est vrai le sang rebel va couler pour la prospérité de l'Empire. Et sinon votre fiston comment se porte-t-il, cela fait un moment que je ne l'ai pas vu!

Le Général termine enfin son discours ininterrompu. Les mots de ce dernier concernant sa planète résonnent dans sa tête si perturbée. Si la cellule rebelle de sa planète vient à être découverte, ses parents risquent leur vie.

Les informations du Général sont arrivées sur Ralltirr grâce au micro... Fia se sent mal, très mal. Plus mal que lors de son agression. Même si cela paraît bizarre certaines personnes, par empathie souffre plus du mal des autres que de leurs propres malheurs. Et si Fia a peur d'une chose, c'est de voir ses parents morts. Immobile elle attend la réaction d'Auria. Va-t-elle parler de l'agression ou aller l'essentiel : Solaine et son ami?

Fia déambule dans la salle faisant mine de rien et fixant Auria pour voir sa réaction. La jeune femme prend sur elle, pour masquer son malaise, sa peine et sa douleur.

Elle est cependant heureuse d'avoir placé le micro et espère que la transmission avec Ralltirr a correctement fonctionné et qu'ils sont déjà parti. Fia commence à sourire, elle vient de comprendre que sa mission est remplie. Un peu de joie dans toute cette souffrance. Elle va enfin pouvoir rentrer, même ce n'est pas simple à faire!

Mais la jeune fille est confiante, auprès de Loan elle se sent mieux, protéger... Un petit sentiment d'amour fait son apparition mais dans le méli mélo sentimental de la jeune femme, elle ne s'en apperçoit même pas.

Soudain le général reçu un appel. Une sorte d'appareil vibrant pris alors toute son attention. Devenu blanc le général quitte la salle d'un pas destructeur sans dire au revoir ni même un simple regard.

Fia ne comprend pas se qu'il se passe mais cela n'annonce rien de bon. Elle se rapproche d'Auria et lui murmure.

Excusez-moi Madame mais je ne me sents pas bien. Je vais aller voir...

Un instant elle faillit dire Loan au lieu du prénom de couverture.

... Sebas.

La jeune femme fait une légère révérenche et se retire. Une fois entrer elle croise le regard reconfortant de Loan et lui sourit. Sourire qu'il traduit par : on a réussit! Le jeune homme sait maintenant ce qu'il lui reste à faire. Il prend Fia par le bras et lui dit.

Nous devons partir, je dois te ramener auprès de la cellule. Ils ont détecté un appareil d'espionnage. Afin de fuir il nous faut arriver à l'Astroport au plus vite. Et utiliser un vaisseau de commerce qui se dirige vers Corellia, une fois là bas on prendra contact avec la cellule pour savoir où ils sont.

Fia boit les paroles de Loan et acquiesse d'un signe de la tête.

Mais comment allons nous arriver sur Corellia? Et même jusqu'à l'astroport?

Un vaisseau part de ce bâtiment, un vaisseau en direction de l'Astroport! Une fois arrivés il nous suffit de prendre le cargot commercial pour Corellia. Une fois qu'il décolle avec l'accord de l'Empire il n'est plus contrôlé! Il faut arriver à le prendre au plus vite.

Fia acquiesse de nouveau.

Pour cela nous devons aller au vaisseau par n'importe quel moyen...

Fia regarde Loan qui ne semble pas savoir comment y parvenir. Elle se saisit de sa lance et la matérialise. Loan qui a compris lui sourit.

Non, tu ne dois pas griller ta couverture, on ne sait jamais. Tant que tu n'as pas les deux pieds dans le cargot tu ne fais rien qui pourrais te compromettre.

Fia sourit à son allié et renguène son arme.

J'ai un autre moyen.

Loan se saisit du deuxième bras de Fia l'embrasse puis sort par la porte l'entrainant avec lui. Fia surprise par le baiser croit rêver. Face à Auria et Bothari elle ne sait pas quoi dire ni quoi faire. Mais Loan se charge de tout.

Madame, je dois conduire Fia au centre d'analyse médicale. Afin de lui faire subir une échographie poussé afin d'éviter tout risque, la pauvre se sents perturbée et j'ai complèment oublié de lui faire passer cet examen.

Lorsque Fia comprend où il veut en venir elle se force à pleurer mais les larmes ne viennent pas, elle a trop pleurer pour faire sortir quelques liquides de ses yeux. Mais peut importe Loan entraine Fia en dehors de la pièce sous le regard d'Auria et Bothari, en direction du vaisseau. Ce dernier un fois les deux Ralltirriens partis s'avance vers Auria et lui dit.

Quelque chose ne tourne pas rond et je m'en vais savoir quoi. Restez ici, plus personne ne veille à votre sécurité.

Bothari se saisit de son arme et sort à son tour.

Bothari revient en courant d'une salle.

Auria! Fia est une traitre et elle a pris la fuite en menaçant l'Officier!

Bothari reprend son souffle, il porte la rage sur son visage.

L'Empire va penser qu'elle et vous complotiez! Le mieux serai...

Une alarme retentie. Bothari tourne le regard, une lumière rouge remplie la salle. Soudain un vaisseau passe devant les fenêtres de la pièce. Seulement Bothari voit l'officier Sebas dans le vaisseau. L'alarme s'arrète et une voix informatique dit.

Succepte arrétée, Fia Soar sera jugée dans un instant au tribunal du Triumvira.

Bothari lève les yeux comme pour chercher à voir le robot qui a transmit l'information.

Auria, il faut y aller pour clamer votre innoscence et faire condamer Fia! Sinon c'est votre vie , la carrière de votre mari et de votre fils qui risque d'en pâtir!

Mais le sergent s'en remet totalemen à la décision d'Auria. Après tout, lui avait raison depuis le début de ne pas faire confiance à Fia.